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peintre - Page 27

  • Les œuvres de la semaine (213) : un trio de lampadaires

                                                          Yves Juhel 834-Photo OD.JPG   Yves Juhel 832-Photo OD.JPG   Yves Juhel 833-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 834, 832 et 833. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    Un simple regard sur ces trois huiles sur toile d'Yves Juhel suffit à comprendre qu'il est impossible de les présenter séparément. Ces trois lampadaires sont assez uniques dans l'œuvre de l'artiste, si l'on excepte  la toile N° 90, peinte en 1997, et qui ressemble à un détail de la partie supérieure de ces éléments de mobilier urbain. Le sujet, très citadin,  peut toutefois apparenter cette série à celle mêlant bureaux et fenêtres, peinte exactement à la même époque.

    Toutes trois ont été peintes en septembre 1996 et présentent un profil original, les dimensions des toiles, en 180x30, jouant avec la hauteur des objets représentés. Si les fonds sont gris, tels un ciel d'hiver urbain, les lampadaires sont quant à eux d'un noir profond et brillant. Au sommet de chaque poteau, une coque noire accueille une ampoule blafarde, qui ressemble, dans les trois cas, à des quartiers de lune voilés.

    Au verso, plusieurs inscriptions ont été notées par l'artiste, en plus de la signature, du mois, et de l'année de leur création : la toile N° 834 porte ainsi le titre "Le lampadaire 1"; celle numérotée 832 est nommée "Le lampadaire 2"; et la dernière, la N° 833, est intitulée "Lampadaire et fil électrique".

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (212) : le fantôme aux yeux jaunes

    Yves Juhel 722-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 722. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette huile d'Yves Juhel a été peinte sur carton entoilé, au format 51x45 en 1991, comme indiqué sous la signature de l'artiste, dans le coin inférieur gauche. Pas de mention plus précise, pour cette œuvre n'appartenant à aucune série, peinte à une époque dont il ne reste que peu de traces. En effet, en 1991, nous sommes entre une série sociale, montrant des scènes de misère et de souffrance, datant de 1990, et une autre série mêlant nus féminins et scènes de rue, commencée fin 1991. Mais entre les deux, pas grand chose. Hormis cette tête étrange, peinte sur un support peu utilisé par Yves Juhel. Un visage blafard, presque ectoplasmique ou extraterrestre, semblant se noyer dans une brume grisâtre, à la bouche tordue, aux yeux jaunes et exorbités, et qui pourrait annoncer une série plus tardive de personnages à grosses têtes difformes, peinte en 1993 et 1994. 

    A noter que les coins de cette toile sont abimés, usés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (211) : portrait lie de vin

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    N° d'inv. 445. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La galerie de portraits peinte entre mars et juillet 2003 par Yves Juhel compte 57 personnages, réalisés en deux temps : une première série en mars, et une seconde de mi-mai à fin juillet (voir ici). cette gouache sur papier (65x50) appartient à la première sous-série, étant datée des 20 et 22 mars.

    Ici, l'artiste s'est imposé un cadre carré et bleuté, au cœur duquel il a figuré un visage couleur lie de vin en forme de ballon de baudruche, sur un fond très dilué. On peut y distinguer les yeux et la bouche, comme dessinés sur la surface du ballon, le cou fin sortant du cadre. Ce visage est auréolé de pointes, comme autant de mèches et, sur son flanc droit semble se distinguer une sorte de plumet, comme ceux que l'artiste fait apparaître dans nombre de portraits de cette série.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (210) : le cheval mauve

    Yves Juhel 615-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 615. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes là en août 2002. Après une première vaste série animalière peinte l'été précédent essentiellement à l'huile, Yves Juhel entame un second bestiaire, série de gouaches sur papier, en grande partie au format Raisin (65x50). Au début du mois, il peint ainsi plusieurs  ânes et chevaux, à l'image de celui-ci. Les contours ont été dessinés en traits rapides, au fusain. L'artiste s'est ensuite emparé se ses pinceaux, rehaussant ces contours et donnant chair à l'animal à la robe mauve.

    Yves Juhel a signé cette gouache, dans le coin inférieur droit, en indiquant également deux dates, les 27 juillet et 8 août 2002. Au verso, le nombre 26 apparaît (a-t-il commencé cette œuvre le 26 juillet ?). C'est au terme de cette petite collection équestre, quelques jours plus tard, qu'il lancera sa grande série de portraits d'animaux domestiques, vaches, chèvres et autres moutons (Voir ici).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (209) : à l'abri sous l'arbre d'argent

    Yves Juhel 826-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 826. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre monumentale d'Yves Juhel compte huit tableaux peints entre 1992 et 1995, et composant une petite série d'arbres, dans toutes les dimensions : du petit format (avec ceux numérotés 151 et 162), du grand format (N° 74, 309 et 310), et deux toiles de dimensions intermédiaires, à l'image de celle que nous présentons cette semaine (116x89).

    Là, nous sommes face à deux arbres plantés dans une terre rouge sang, le plus petit, à l'abri du grand au feuillage d'argent, ayant presque figure humaine, avec ses yeux pâles et sa tête penchée. Il est vrai qu'à cette même période, Yves Juhel peint également d'étranges personnages à grosse tête, ressemblant fortement à cet arbre jaune (voir, par exemple, le N° 307).

    L'artiste prend son temps, pour peindre ces arbres. Ici, au verso, il dresse la liste des mois durant lesquels il s'est penché sur sa toile : mai 93, novembre 93, décembre 93, janvier 94, mai 94, juin 94... Soit plus d'un an pour y mettre un terme. Au recto, il a gravé son nom dans la peinture, y ajoutant une année : 94.

    A noter que la toile est entourée d'un galon noir, qui se décolle...

    O. D.