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peintre - Page 26

  • L'œuvre de la semaine (218) : un bouquet dans la brume

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    N° d'inv. 5. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'une des œuvres les plus imposantes peintes par Yves Juhel. Dans sa courte carrière en effet, la toile la plus volumineuse peinte par l'artiste reste Le Grand cerf (N° 179), en 200x200. Derrière, on compte huit tableaux au format 200x170, dont celui-ci. 

    Cette toile datée, au verso, de 1999, appartient à la première série des bouquets (voir la rétrospective ici). Une série dans laquelle les fleurs sont en pot, ou en vase, et le plus souvent voilées par une sorte de brume. Et c'est bien le cas, ici. Du sol (ou de la table), du vase et des fleurs, on ne distingue que les silhouettes d'un rose-violet, se découpant difficilement dans un brouillard jaunâtre. L'artiste joue ici avec les transparences, les flous et les dégradés, se plaisant à imposer une ambiance empreinte de mystère, d'étrangeté...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (217) : paysage enneigé

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    N° d'inv. 93. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dès la fin des années 90, Yves Juhel a peint des paysages sur des toiles de petit format. On distingue ainsi, dans son œuvre, plusieurs séries. L'une d'entre elles est constituée d'une dizaine de tableaux de dimensions  diverses, réalisés entre les étés 2000 et 2001, avec plusieurs sous-périodes.

    Le tableau présenté cette semaine est à cheval sur deux de ces périodes. Trois dates sont en effet inscrites au verso, avec la signature de l'artiste : les 5 septembre et 9 novembre 2000 (comme ceux inventoriés sous les N° 96, 97, 145); puis le 23 mars 2001 (voir les tableaux numérotés 95, 88 et 44). Une amplitude assez longue (plus de six mois), donc, pour un tableau de dimensions modestes (35x27). 

    On retrouve ici le goût d'Yves Juhel pour les paysages torturés, les ciels tourmentés, les atmosphères contrastées. Tantôt il consacre l'essentiel de l'espace au ciel, tantôt au sol. Là, c'est la seconde option qu'il a choisie : une sorte de paysage enneigé, sous un ciel où se côtoient nuages d'un gris bleuté et percées ensoleillées. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (216) : le bouledogue

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    N° d'inv. 321. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire de l'été 2001 d'Yves Juhel compte de nombreux chiens. Si la plupart ont été peints ou dessinés fin août (Voir, par exemple, ceux inventoriés sous les numéros 41 ou 648), celui-ci a toutefois été commencé plus tôt, comme l'indiquent les différentes dates inscrites au verso : les 10, 13, 17, 19 et, pour finir, 29 août.

     

    En grand format

    Il n'en reste pas moins qu'il s'inscrit dans l'esprit de cette vaste série animalière, et plus précisément dans la lignée des grands formats peints à l'époque par l'artiste, tels le grand cerf (N°179) ou le cheval vert (N°335).

    Ce bouledogue (l'artiste l'a ainsi identifié, au dos du tableau) a été peint sur une toile de dimensions plus que respectables, 161x180. Ce qui lui donne une certaine majesté, avec sa mine sérieuse et ses grandes oreilles, sur un fond très élaboré, de gris et de roses mêlés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (215) : l'ours noir (ou le chat assis ?)

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    N° d'inv. 815. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 1er juin 2001, en préambule à son grand bestiaire de l'été, Yves Juhel dessine, au fusain sur papier, douze animaux, travaux préparatoires à ce qu'il fera vivre ensuite, pendant des semaines, d'abord à la gouache sur le papier, puis à l'huile sur la toile. Douze dessins portant la même date et sans signature, réalisés dans des dimensions variées.

    Après le duo de rongeurs (écureuils ? lapins ?) du N°814, voici un second exemplaire tiré de cette série. Un ours debout, posé sur ses pattes arrière ? A moins qu'il ne s'agisse d'un chat assis sur son postérieur ? Les dimensions de ce dessin : 35x33. Hélas, comme pour les autres, le papier présente quelques traces d'humidité.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (214) : pâle visage

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    N° d'inv. 712. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En août et septembre 2002, après avoir réalisé une belle galerie de portraits animaliers, Yves Juhel peint une série d'une trentaine de personnages, dont nous avons déjà présenté ici quelques individus (N° 699, 721 et 692, par exemple). Des portraits peints à la gouache sur papier au format 65x50.

    Ici, les tons sont pâles. La chevelure est grise et vaporeuse, le visage est glacial mêlant, sur un fond beige-jaune, de larges bandes gris bleutées et mauves, comme des peintures de guerre. Une pâleur générale qui tranche avec les plumes noires et bleues, qui parent ce personnage. Ces plumes sont un élément récurrent dans l'œuvre d'Yves Juhel.

    L'on pourrait aussi y voir une forme d'autoportrait de l'artiste. Même si le seul véritable autoportrait identifié est la gouache N° 672, la concomitance des dates accrédite, au minimum, l'hypothèse du lien de parenté entre les deux.

    Cette œuvre a été commencée le 26 août 2002, puis poursuivie le 29, avant d'être achevée le 8 septembre. Une date qui apparaît sur pas moins de cinq gouaches de cette collection (voir par exemple le N° 717) et qui marque la fin de cette série. Ce sont d'ailleurs les dernières datées de l'année 2002.

    O. D.