Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

papier - Page 17

  • L'œuvre de la semaine (188) : petit et fier

    Yves Juhel 648-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 648. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans le bestiaire d'Yves Juhel, les chiens tiennent une très bonne place. L'artiste s'est plu à les représenter dans diverses attitudes, jouant avec les différentes races canines. Voici ici une sorte de petit terrier ébouriffé, assis et assez fier, peint de face. 

    Yves Juhel en a esquissé les contours à l'encre et au fusain, avant de s'emparer de la gouache, tant pour l'animal que pour le fond jaune. 

    Cette œuvre a été peinte le 25 août 2001, comme indiqué sous la signature, dans le coin inférieur droit. En cette fin août, l'artiste a ainsi peint de nombreux chiens, de toutes dimensions et sur tous supports, et plusieurs portent cette date du 25, à l'image du N° 642.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (187) : deux formes dans la brume

    Yves Juhel 671-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 671. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ce dessin d'Yves Juhel, mêlant craie blanche, sanguine et fusain, s'inscrit dans une petite série de quatre œuvres datant d'août 1996, à l'image de celles numérotées 668 et 670. Elle peut aussi être rattachée à une série un peu plus importante, six autres dessins similaires semblant un peu antérieurs (ils portent la seule mention de l'année 1996, sauf un, daté d'avril), à l'image des 266270 et 271.

    S'il ne porte ni signature, ni mention de lieu, contrairement à d'autres dessins de la série, nous sommes bien ici en Corse, et certainement en présence de deux fantômes de châtaigniers, tels ceux qui peuplent les forêts où niche le village familial de Moïta. Deux squelettes, vestiges d'anciens feux de forêts, totems roux et décharnés, se font face, s'affrontent peut-être, dans une brume pas vraiment estivale. A moins que l'on ne soit ici au cœur même de l'incendie, entre fumée suffocante et flammes ravageuses.

    Une seule date est inscrite, au bas du dessins : le 8 août 96.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (184) : le Bavarois (bis)

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2002, gouache, encree, papier, personnages, plumes

    N° d'inv. 699. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Délaissant sa série de portraits animaliers (voir la rétro), Yves Juhel s'empare, à la fin de l'été 2002, d'une nouvelle galerie de personnages. Des œuvres à l'encre et à la gouache, sur papier (65x50), rassemblées dans une pochette portant cette mention : "Personnages à plumes, bourgeois, Indiens, militaires. Août/septembre 2002".

    Les plumes... Un des éléments récurrents des portraits de l'artiste, que l'on retrouve ici, plantée au-dessus de l'oreille de ce personnage. Un Bavarois (comme indiqué par l'artiste en bas de la feuille), qui fait écho à un autre portrait peint au même moment et portant le même titre (Voir le N° d'inv. 709). Les deux portraits se ressemblent fortement. Même profil, même coupe de cheveux (ou couvre-chef), mêmes traits fins à l'encre, même plumet... Les couleurs de celui-ci sont plus vives, plus printanières. Mais on est bien dans la même série. D'ailleurs, une seule date était indiquée sur le précédent Bavarois (le 4 septembre), et on la retrouve ici, avec deux autres, les 5 et 6. Ces œuvres ont été peintes au même moment.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (183) : la danseuse bicéphale

    Yves Juhel 326-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 326. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Quelle drôle de bête... Après sa grande série animalière de l'été 2001, qui s'achève par de magistrales toiles peintes à l'huile, Yves Juhel étoffe son bestiaire, durant l'été 2002. Il part toutefois sur de nouvelles bases, se concentrant sur la gouache. Et pour lancer cette nouvelle saison, fin juillet, il livre une petite série atypique de "portraits animaliers" en pied.

    Si la plupart de ces œuvres représentent des animaux facilement identifiables, ce n'est pas vraiment le cas de celui-ci. Deux pattes (les autres sont-elles cachées ?), deux têtes, un seul corps... L'artiste a-t-il voulu représenter une sorte de monstre mythologique mêlant l'autruche et le cheval bicéphale ? S'agit-il tout simplement de deux animaux de la même espèce collés l'un à l'autre, au point qu'on ne peut les distinguer ? La mise en scène fait aussi penser à une étrange danseuse équine à deux têtes, vêtue d'une non moins étonnante robe en fourrure ou en plumes... La composition se distingue par ailleurs par son fond jaune sur lequel Yves Juhel semble avoir utilisé du papier bulle enduit de peinture verte, révélant une trame régulière que l'on retrouve dans une poignée d'œuvres de cette série. 

    Elle présente par ailleurs la particularité d'avoir été peinte sur quatre feuilles de papier assemblées, lui donnant la dimension totale de 130,5x100,5. Le ruban adhésif qui maintient les feuilles a souffert au fil des ans, sans toutefois dégrader l'œuvre.

    Dans le coin inférieur droit, l'artiste l'a signée et datée, du 31 juillet 2002.

    O. D.

     

     

  • L'œuvre de la semaine (182) : animal au corps rouge

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2001, animaux

    N° d'inv. 639. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La vaste série animalière de 2001 comporte des sous-séries. Ainsi, durant le mois d'août, Yves Juhel a peint quelques animaux, pas toujours  reconnaissables, présentant la particularité d'être représentés avec un corps stylisé, par une tache de forme plus ou moins rectangulaire, dans un coin inférieur. Certaines de ces œuvres ont été peintes à l'huile, sur toile, et d'autres à la gouache, sur papier (en 65x50). Comme le tigre inventorié sous le N° 575 et présenté sur ce blog il y a deux ans, ou cet animal difficile à déterminer, que nous proposons cette semaine.

    Ici, le corps, rouge, occupe le coin inférieur gauche de la feuille de papier. Deux yeux espacés, deux naseaux, deux oreilles... Vache ? Cochon ? Rien ne permet de le déterminer. Comme souvent, l'artiste joue avec les différentes couches de peinture et les transparences. Dans le coin inférieur droit, il a inscrit sa signature et seulement un mois : celui d'août 2001.

    O. D.