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art - Page 64

  • L'œuvre de la semaine (6)

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    N° d'inv. 59. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    De juin à septembre 2001, Yves Juhel a peint des dizaines d'œuvres animalières. Bovins, chiens, moutons, chèvres, singes, tigres, papillons, cochons, souris, cerf... A l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats... En quelques mois, il va constituer le cœur de son bestiaire, qui connaîtra quelques échos l'année suivante.

    Un bestiaire dont on a déjà écrit, plus haut, qu'il se nourrissait des bronzes animaliers du XIXe siècle dont il s'était fait une spécialité, ainsi que des animaux côtoyés quotidiennement en Corse. Mais où est-il allé cueillir la faune sauvage qu'il a peinte ? A t-il travaillé sur photo ? Est-il allé croquer quelques-uns de ces animaux dans un zoo ? 

    Quatre huiles sur toile représentent ainsi des serpents. Celle-ci, de format moyen (73x92) est signée et datée du 10 août 2001. 

    O. D.

  • Bruno Supervil, compagnon d'art

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    Bruno Supervil était un des grands amis artistes d'Yves Juhel. Ensemble, ils avaient partagé beaucoup, de leur expérience en squat à l'aventure collective de l'Artsenal. "Nous avons fait un bout de route ensemble. Sur cette route où l'amitié et la création fusionnaient allègrement, il me manque un compagnon. Ce cheminement n'est plus vraiment le même, mais il continue", écrit-il. 

    Du 3 au 25 février 2015, Bruno Supervil exposera à l'Espace Icare, à Issy-les-Moulineaux (92). Il y invite tous les amis d'Yves et de son art. 

    Voici deux photos de sa dernière exposition, à l'Artothèque de l'Ecla, à Saint-Cloud (92), en mars 2014.

     

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                                                                    Photos DR

     

     

  • L'œuvre de la semaine (5)

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             N° d'inv. 187. Prix : contacter la Galerie de Bretagne. Photo Pierre Juhel

     

    En 1999, Yves Juhel a réalisé une série de bouquets en vases ou en pots, annonçant déjà ses bouquets éclatés des années 99 à 2001. Une série vraisemblablement peinte au printemps (certaines de ces huiles sur toiles sont datées d'avril, d'autres portent juste la mention de l'année).

    Au total, une quinzaine de ces bouquets sont recensés : quelques petits et moyens formats, mais surtout une dizaine de grands formats, comme ce tableau de 183x130, actuellement exposé à la Galerie de Bretagne, à Quimper (29). Au dos, la toile est signée et datée (1999). S'il n'y a aucun doute quant au thème abordé ici, il est évident que chacun y voit ce qu'il aime y voir. Ainsi, Henry Le Bal, de la Galerie de Bretagne, s'est plu à imaginer un titre à cette œuvre : les Ailes d'anges...

    O. D.

  • Son œuvre dans les collections privées (3)

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                                                                                    N° d'inv. 172, Photo Pierre Juhel

     

    Dans les séries animalières, les bovins tiennent une très large place. Parmi toutes les gouaches qu'il a laissées, Yves Juhel a ainsi peint de nombreux "portraits" de bovidés. Un an jour pour jour avant sa mort, il est en Corse pour réaliser, sur papier (66x50), cette tête particulièrement savoureuse, dans son "plat" circulaire ou sortant d'un hublot, et toute environnée de papillons estivaux. Une vache (à moins que ce ne soit un veau ?) sans aucun doute croisée au détour d'une route, dans les environs de Moïta.

    L'œuvre, non signée, est datée des 17 et 18 août 2002. Sa propriétaire l'a faite encadrer et placer sous verre. Un encadrement réussi qui ne manque pas de la mettre en valeur. 

    O. D.

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                                 Photo Olivier Desveaux

     

     

  • L'œuvre de la semaine (4)

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                                             N° d'inv. 202. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Dans l'œuvre ayant survécu à Yves Juhel, la gouache ne fait son apparition qu'au début 2001. Soit parce que ses créations antérieures ne lui ont pas plu, ou étaient considérées comme inabouties, ce qui a pu le conduire à les détruire. Soit tout simplement parce qu'il a alors décidé de  passer à autre chose, de travailler sur de nouveaux formats, de s'immerger dans de nouvelles techniques.

    Il faut noter que cette période coïncide avec la fermeture de l'Artsenal. De son atelier lui permettant de travailler sur des grands formats, tout en menant de front sur une même période plusieurs ouvrages, il doit passer à l'espace exigu d'un appartement, ne lui offrant guère la possibilité de stocker et de faire sécher plusieurs huiles en même temps. Est-ce ce qui l'a conduit à opter pour la gouache, et à travailler sur des formats plus standards ? Difficile à affirmer avec certitude. Toujours est-il que les contingences matérielles ne vont pas l'arrêter en plein élan. La gouache lui permet de s'exprimer, ce qu'il semble faire avec une nouvelle frénésie.

    En janvier 2001, il peint ainsi une vingtaine d'œuvres sur papier, de format 65x50. Une toute première série de gouaches qui en appellera bien d'autres, et qu'il semble avoir bâtie autour de personnages cyclopéens (sur deux de ces œuvres, le mot "Cyclope" apparaît d'ailleurs). Cette gouache-ci est signée au recto, et datée de janvier 2001. 

    O. D.