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2001 - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (71)

    Yves Juhel 181-Photo PJ.JPG

                                                N° d'inv. 181. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Dans ce tableau appartenant à la vaste série des "bouquets éclatés", Yves Juhel décline la couleur jaune dans bien des nuances.

    Comme dans beaucoup d'autres, d'une tache, ici excentrée et lumineuse, jaillit une poignée de boutons et de pétales, dans une explosion de couleurs. Quelques tiges vertes apparaissent également, à peine distinctes dans la lumière éblouissante émanant du cœur de la toile.

    Peinte à l'huile et en grand format (180x180), cette œuvre n'est hélas pas signée, ni au recto, ni au verso. En revanche, cinq dates sont inscrites sur la toile, au dos : les 20, 25, 28, et 31 juillet 2000, ainsi que le 1er août de cette même année. 

    Cette toile figurait en très bonne place dans l'exposition présentée de mars à juin 2013 au domaine de Kerbernez, à Plomelin (29). Elle est ensuite longtemps restée dans la Galerie de Bretagne, à Quimper. 

    Il s'agit là de la 9e toile de cette série que nous présentons sur ce blog, après les œuvres inventoriées sous les numéros suivants : 12, 175, 176, 177, 178, 183, 549 et 551

    O. D.

  • Une vente publique le 11 avril

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    Lundi 11 avril, à l'hôtel des ventes de Cergy-Pontoise, situé à Génicourt, dans le Val-d'Oise, la maison de ventes Aponem propose une vente aux enchères publiques, au catalogue de laquelle figurent deux œuvres d'Yves Juhel : une huile sur toile représentant un âne rouge (N° d'inventaire 55), et une gouache sur papier représentant un singe (N° d'inventaire 553). Ces deux œuvres, peintes en 2001, ont déjà été présentées sur ce blog. Elles figurent aux pages 77 et 78 du catalogue de cette vente (lots 179 et 180), qu'il est possible de visualiser en cliquant ici

    Ce n'est pas la première fois qu'Aponem s'intéresse à l'œuvre d'Yves Juhel. Déjà, en juin 2011, cette maison avait vendu une huile et une gouache animalières (numéros d'inventaire 367 et 385). Puis, en décembre 2014, c'est une autre gouache représentant un chien qui avait été vendue (N° d'inv. 382).

    A noter que l'exposition publique aura lieu samedi 9 avril de 11 h à 17 h et lundi 11 avril de 9 h à 12 h.

    O. D.

     

    Contact : Aurélien Lechertier, msa@aponem.com, tél. 01 34 42 14 50.

    Pour les modalités pratiques de cette vente, cliquer ici.

     

  • L'œuvre de la semaine (68)

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                                                                N° d'inv. 380. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme c'est le cas d'une grande partie de son bestiaire, Yves Juhel a peint ce sanglier en 2001. Une seule date figure en bas à droite de cette    gouache sur papier : le 15 juin.

    Nous sommes là typiquement face à une de ces œuvres peintes en Corse, lors d'un des séjours de l'artiste dans la maison familiale de Moïta. En effet, cochons et sangliers (les deux races se mêlent et se croisent sans parfois être vraiment distinguées, dans la Castagniccia) y sont légion, tant dans les forêts que sur les routes. Et comme nous l'avons déjà indiqué, Yves a peint avant tout ces animaux qu'il côtoyait au quotidien. S'ils sont bien moins représentés que les ovins, caprins et autres bovins dans son bestiaire, les cochons n'en constituent pas moins un sujet de choix, Yves Juhel ayant laissé une petite dizaine d'œuvres sur ce thème. A l'image de l'huile n° 367, déjà présentée sur ce blog.

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (18)

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                                                                 N° d'inv. 551. Collection privée. Photo O. D.

     

    En janvier 2011, un ami d'Yves Juhel a acheté à son frère, Pierre, trois très belles huiles de grand format. Il y a quelques semaines, nous avions présenté une de ces œuvres (N° d'inventaire 549). En voici une autre...

    Cette huile appartient à la série des "bouquets éclatés". Elle s'en distingue toutefois par deux aspects. D'une part, alors que la plupart de ces bouquets ont été peints sur des toiles de forme carrée, celle-ci mesure 120,5x152. Et d'autre part, dans cette série, le pot, ou le vase, ont la plupart du temps disparu, au profit d'une masse explosive de couleurs, cœur de la toile d'où fusent toutes les fleurs, tel un feu d'artifice. Dans cette toile, le pot est de retour, comme dans la première série de bouquets d'Yves Juhel (voir les œuvres n° 3 ou 187), ou comme dans certains bouquets intermédiaires (n° 183 et 39, par exemple).

    Cette toile est particulièrement explosive et lumineuse, tant par sa composition que par ses couleurs. Comme beaucoup d'autres de cette série, elle a été peinte en deux temps (dates et signature au dos de l'œuvre) : une première étape durant l'été 2000 (18, 19 et 30 août), et une seconde à la fin de l'hiver suivant (27 février, puis 19 et 21 mars 2001). Ce qui m'a déjà conduit à émettre l'hypothèse que les fonds ont été peints bien antérieurement au sujet lui-même, et donc que l'artiste était très attentif et très exigeant sur ces fonds.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (66)

    yves juhel, peintre, peinture, art, l'œuvre de la semaine, 2001, fusain, papier, animaux, papillon

                                   N° d'inv. 548. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Durant l'été 2001, en une quinzaine de jours, Yves Juhel a peint quelque 17 papillons, les seuls jamais représentés dans toute sa courte carrière. Dix-sept œuvres très diverses.

    On a déjà vu le n° 537 sur ce blog, avec son fond entièrement peint et ses couleurs vives. Avec cet autre spécimen, on bascule, à l'inverse, dans la simplicité chromatique : un fusain, une feuille de papier (64x50), et voici un papillon finement esquissé, danseuse en mouvement, fragile et diaphane. De toute cette série, c'est la seule œuvre qui ne soit pas peinte à la gouache. Et pourtant, pas de doute : que ce soit par la thématique, la technique ou la date, ce dessin au fusain appartient pleinement à cette grande famille. Il a été réalisé le 5 juillet 2001, et est signé par l'artiste. 

    O. D.