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  • L'œuvre de la semaine (147) : la Corse en noir et blanc

    Yves Juhel 270-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 270. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En 1996, Yves Juhel a beaucoup dessiné les paysages corses, et notamment ces châtaigneraies entourant le village familial de Moïta, où il aimait se ressourcer. Quelques-uns de ces dessins au fusain ont déjà été présentés ici, référencés sous les numéros 266, 668 ou 84. Il y a aussi le N° 271, qui fait partie d'une petite série de dessins numérotés par Yves Juhel, au dos, de 1 à 5, et portant mention du nom de l'artiste, de son adresse et de son numéro de téléphone. 

    Si le N° 271 (n°5 de la série) est précis sur sa date de réalisation (3 avril 1996), les quatre autres ne portent que la mention de l'année. A l'image du dessin que nous présentons cette semaine (le n°1 de la série), au verso duquel est bien inscrit, en bas à droite, "Paysage corse". Yves Juhel a probablement dessiné ce paysage sur le motif, lors de l'un de ses nombreux séjours sur l'île. Pourtant, l'utilisation du fusain rend une ambiance plus automnale, voire hivernale, et fait peu penser à un début de printemps. Une sensation qui n'est pas atténuée par les quelques ajouts de craie blanche effectués par l'artiste, au premier plan notamment. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (146) : le papillon bleu

    yves juhel, peintre, peinture, art, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2001, animaux, papillon

    N° d'inv. 543. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une petite vingtaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain est rangée dans un carton portant la mention "Gouaches et fusains, papillons, été 2001, Issy les Moulineaux". Des œuvres réalisées entre le 1er et le 13 juillet, dans l'atelier qu'Yves Juhel occupait alors, à l'Artsenal, dans les Hauts-de-Seine. 

    C'est le quatrième papillon de cette série que nous présentons ici, après ceux numérotés 537, 541 et 548. Entre ses contours grossiers et ses ailes d'un bleu délicat, l'animal semble d'une grande fragilité, comme s'il était en fin de vie, lorsque les extrémités s'écaillent et se brisent, le laissant à la merci du vent et des prédateurs.

    Cette œuvre a été peinte en deux temps. Une date, en bas au centre, est presque invisible : le 7 juillet 2001. L'autre, en bas à droite, apparaît sous la signature de l'artiste : le 8 juillet 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (145) : le premier d'une longue série

    Yves Juhel 632-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 632. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette gouache sur papier (50x65) est la première œuvre animalière d'Yves Juhel en 2001. Après celle-ci, datée du 4 juin, et jusqu'à fin septembre, l'artiste va en effet peindre, à l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats possibles, plus de 130 œuvres représentant toutes formes d'animaux. Trois mois et demi de frénésie autour d'un seul thème...

    Sans doute qu'en s'attaquant à cette feuille de papier, en ce début juin 2001, Yves Juhel était loin d'imaginer vers quelle aventure elle le conduirait. Un peu de gouache très diluée pour cette première, et pour figurer le pelage de l'animal, une technique étrange que nous n'avons pu identifier. Peinture griffée, comme passée à la brosse métallique ? Ou crayonnage appliqué sur le fond de couleur ? Difficile à dire. Tout comme il est difficile d'identifier l'animal représenté ici, entre le chien, le mouton, la marmotte ou le ragondin... 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (144) : vert couvre-chef

    Yves Juhel 703-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 703. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Cette œuvre d'Yves Juhel mêlant gouache et encre, et peinte sur papier au format 65x50 appartient à une vaste série d'une trentaine de personnages, commencés pour beaucoup vers la mi-août 2002 et achevés, pour la totalité, entre le 1er et le 8 septembre de cette même année.

    Il s'agit donc là d'une série menée non pas œuvre après œuvre, mais dont toutes les composantes sont créées simultanément, se nourrissant mutuellement. On imagine ainsi l'artiste, pendant quelques semaines, face à toutes ces feuilles étalées devant lui ou punaisées au mur, comme autant de pages d'un livre démembré dont il tenterait de trouver la cohérence en les rédigeant en parallèle.

    Ainsi, si deux dates, les 5 et 7 septembre 2002, sont inscrites au bas de ce portrait, pas moins d'une douzaine des gouaches de cette série portent mention de ce 7 septembre, dont neuf en font la date d'achèvement. C'est par exemple le cas des œuvres numérotées 694 et 717, que nous avons présentées sur ce blog précédemment.

    Un certain nombre des personnages de cette série sont identifiables (militaires, Indiens, portant chapeaux ou plumes, possibles autoportraits,  etc.). Ici, c'est plus compliqué. Les traits sont plus grossiers. Porte-t-il un couvre-chef ? Un turban peut-être ? Ou une coiffure verte ? Un oeil et une oreille se distinguent, à droite. Mais est-il de profil ou de face ? Impossible à savoir. Petite facétie de l'artiste : ce cadre de forme carrée peint à l'intérieur de sa feuille rectangulaire, dont finalement il s'affranchit en en sortant volontairement pour figurer le col de son personnage.

    O. D.