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oiseau

  • L'œuvre de la semaine (313) : drôle d'oiseau

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    N° d'inv. 822. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Début juin 2001. Yves Juhel décide de poursuivre son immense bestiaire. Pour se refaire la main et l'inspiration, le 1er, il dessine une douzaine d'animaux au fusain, sur des feuilles en petit format. Nous avons déjà vu ici les lapins (N° 814), l'ours (N° 815), l'écureuil (N° 817) et le rat (N° 819 et N° 820) -avec toujours quelques incertitudes concernant les espèces-, voici un oiseau, bien difficile à déterminer. Peut-être un hibou ? Le volatile semble ici posé sur une branche, entouré de feuillages. 

    Son format : 25x25. Hélas, comme tous les autres dessins de cette série, il porte des traces d'humidité. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (302) : l'oiseau vert

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    N° d'inv. 492. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    1993 n'est assurément pas l'année la plus riche, dans la carrière du peintre Yves Juhel. De cette année-là, peu d'œuvres nous sont parvenues. Une d'entre elle m'est particulièrement chère, puisqu'il me l'avait offerte, il y a maintenant trente ans. Cette huile sur toile représente un oiseau à deux têtes (N° 173). Longtemps, j'ai cru qu'elle était unique, oiseau rare n'appartenant à aucune série. Comme si l'artiste avait détruit tout ce qui pouvait s'apparenter à cette période. Hormis celle dont il m'avait fait cadeau.

    Et puis deux petites huiles sur toile sont apparues, en réalisant l'inventaire de l'œuvre immense d'Yves Juhel. En voici une : une toile sans châssis, très abîmée, victime semble-t-il d'un dégât des eaux, au format 16x21,5. Incontestablement, elle est dans la même veine que l'oiseau à deux têtes. Même thématique ornithologique, même année (1993), même faux cadre (étoffé ici sur les côtés de sortes de poutrelles métalliques que l'on retrouve dans d'autres séries peintes quelques mois avant, notamment celle des nus). L'oiseau vert est impossible à identifier. Ce tableau est signé, dans le coin inférieur droit.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (112) : "Le sens interdit du coq"

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, contreplaqué, 1992, animaux, oiseau

    N° d'inv. 81. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Durant sa carrière de peintre, Yves Juhel a essentiellement peint sur de la toile et du papier. Mais il s'est aussi essayé à d'autres supports. Au printemps 1992 notamment, il a ainsi peint quelques tableaux sur contreplaqué, un matériaux qu'il connaissait bien, de part son autre activité de "travailleur du bois".

    Il a ainsi laissé cette œuvre écarlate, qu'il a intitulée (inscription au verso) : "Le sens interdit du coq". Du rouge partout, pour le fond, pour le panneau, sans doute aussi pour la crête de l'animal, qui semble regarder l'observateur, avec son air fou et farouche. Et un plumage noir, qui n'est pas sans rappeler un autre oiseau peint sur toile quelques mois plus tard, en 1993, le N° 173.

    Le tableau est signé, en bas à droite, au recto. Il l'est aussi au dos, au côté du titre de l'œuvre et d'une date, sans doute celle de son achèvement, le 8 mai 1992. Soit quelques jours avant une autre œuvre déjà présentée ici, peinte elle aussi sur contreplaqué, la N° 79. Avec un autre point commun, leur dimension : 153x122.

    O. D.

  • Son œuvre dans les collections privées (5)

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                                                                                                                  N° d'inv. 173. Photo Olivier Desveaux

     

    Cela fait plus de vingt ans que cette œuvre m'accompagne... C'était en 1993. Yves Juhel était venu dîner chez nous, à Paris. Au bout de quelque temps, il nous avait dit : "J'ai laissé quelque chose pour vous, dans le couloir". Emballé dans du papier kraft, le tableau n'était pas tout à fait sec, en profondeur. Il venait de l'achever. Yves nous avait invité à la plus grande prudence, pour le manipuler.

    Comment était né ce drôle d'oiseau ? Je me souviens qu'Yves nous avait dit s'être laissé guider par ces taches rouges, qui l'avaient conduit à donner vie au volatile. Peint en janvier 1993, il l'avait baptisé "L'oiseau à deux têtes". Alors que peu de ses œuvres portent un nom, ici, il s'affiche ouvertement, au recto du tableau.

    Sa dimension moyenne (66x81) m'a permis de lui faire prendre part à chacun de mes nombreux déménagements qui ont jalonnés toutes ces années. Partout, il a trouvé un mur accueillant, protégé et douillet, seul élément stable de mes multiples univers. Mon monde change, mais l'oiseau reste là... 

    Difficile de dire ce qu'il serait devenu, s'il ne l'avait offert. Une chose est certaine, il est unique. Il n'appartient à aucune série. Yves a-t-il par la suite détruit d'autres volatiles de la même espèce, insatisfait, comme il le faisait souvent, à cette époque ? Possible... Pas sûr... Et peu importe.  Ce qui compte, c'est que cet oiseau vive.

    Olivier Desveaux