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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 75

  • L'œuvre de la semaine (8)

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                                                  N° d'inv. 82. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Petit saut dans le temps... Nous sommes là en 1992. Yves Juhel peint alors à Bondy (93), dans le garage de la maison familiale. C'est une période d'intense production, et de nombreuses destructions volontaires aussi. J'ai le souvenir d'un feu allumé dans le jardin, faisant disparaître à jamais des toiles dont il n'était pas satisfait, et ce malgré la fortune que représentait pour lui les matériaux qu'il brûlait. De cette période, il a toutefois conservé de nombreuses œuvres. Comme cette huile sur toile tirée d'une étonnante série de nus féminins.

    Cette œuvre de grand format (161x130) présente la particularité d'être composée de quatre châssis assemblés. Volonté artistique ? Contrainte due à la nécessité d'économiser le bois et la toile ? Encore une fois, seul Yves aurait pu répondre à ces questions. 

    Signature et date (4 février 1992) sont gravées dans la peinture, au recto.

    O. D.

  • Les belles surprises corses

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                                                                                                       Photo Pierre Juhel

     

    "L'atelier de Moïta est vide. Après son accident, en cet été 2003, on y a retrouvé des fonds d'aquarelle. On ne saura jamais ce qu'il avait encore à dire. On ne saura jamais ce qu'il avait encore à nous donner à voir..." En février 2013, lorsque j'avais écrit ces phrases, dans  la petite biographie destinée à présenter Yves et son œuvre, avant l'exposition de Kerbernez, personne ne savait que, parmi les documents restés en Corse, il y avait bien plus que de simples fonds...

    C'est en effet plusieurs mois plus tard, lors de l'un de ses déplacements en Corse, que Pierre Juhel a fait une belle découverte. Outre les centaines d'œuvres de son frère conservées à Bondy, et les quelques autres appartenant à divers collectionneurs et disséminées ça et là (certaines répertoriées, d'autres non), plusieurs dizaines de gouaches dormaient encore à Moïta, dans la maison familiale.

    Au total, ce sont ainsi plus de soixante œuvres qui ont été retrouvées. Certes, toutes ne sont pas abouties, et il y a bien là quelques fonds auxquels Yves avait sans doute réservé un autre avenir. Mais sans nul doute, un grand nombre d'entre elles sont achevées, datées (pour la plupart de mars 2003) et signées, certaines explorant des thèmes déjà abordés et d'autres ouvrant la voie à de nouvelles séries.

    Nous n'avons pas encore identifié et répertorié ces œuvres corses. Mais il semble qu'il s'agit bien ici des dernières peintes par Yves Juhel. En voici quelques-unes...

    O. D.

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                                    Photos Pierre Juhel

     

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  • L'œuvre de la semaine (7)

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                                                                     N° d'inv. 174. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    Que sa matière soit humaine, animale ou végétale, Yves Juhel a toujours essayé d'explorer son thème du moment sous différents angles. Ainsi, les arbres et les feuillages ont pris, sous son pinceau, des formes d'une grande diversité, qu'ils soient tantôt flamboyants et explosifs, ou tantôt, comme ici, ordonnés dans un cadre géométrique. Le fond en damier, le fût rectiligne, le feuillage comme découpé dans un cercle parfait... Yves a peu nommé ses œuvres, mais celle-ci porte au dos une mention qui lui sied à merveille : "L'arbre bien taillé".

    Cette toile de grand format (190x170) a été peinte sur deux périodes. D'une part, entre septembre et octobre 1996, vraisemblablement pour ce fond en damier que l'on retrouvera dans quelques-unes des œuvres restant de cette période. Puis entre le 18 et le 25 janvier 1997, sans doute pour l'arbre lui-même, ou plutôt sa silhouette, finement ciselée.

    Difficile de savoir où cette œuvre a été peinte. Il n'en reste pas moins qu'à l'époque de l'Artsenal, les ateliers collectifs d'Issy-les-Moulineaux qu'il avait intégrés en 1998, Yves devait considérer cet "Arbre bien taillé" comme très représentatif de son travail. En effet, cette toile figurait alors (et figure toujours, ici) sur sa fiche de présentation de l'association. 

    O. D.

  • Son œuvre dans les collections privées (4)

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    N° d'inv. 385. Photo Pierre Juhel

     

    Comme pour la série des serpents, cette gouache sur papier (66x51,5) a été peinte au cœur de l'été 2001, période où les œuvres animalières d'Yves s'enchaînent avec frénésie, quotidiennement. Cet imposant gorille est signé au recto, et daté du 14 août 2001.

    L'œuvre, appartenant dorénavant à un collectionneur privé, a été vendue aux enchères en juin 2011.

  • L'œuvre de la semaine (6)

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    N° d'inv. 59. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    De juin à septembre 2001, Yves Juhel a peint des dizaines d'œuvres animalières. Bovins, chiens, moutons, chèvres, singes, tigres, papillons, cochons, souris, cerf... A l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats... En quelques mois, il va constituer le cœur de son bestiaire, qui connaîtra quelques échos l'année suivante.

    Un bestiaire dont on a déjà écrit, plus haut, qu'il se nourrissait des bronzes animaliers du XIXe siècle dont il s'était fait une spécialité, ainsi que des animaux côtoyés quotidiennement en Corse. Mais où est-il allé cueillir la faune sauvage qu'il a peinte ? A t-il travaillé sur photo ? Est-il allé croquer quelques-uns de ces animaux dans un zoo ? 

    Quatre huiles sur toile représentent ainsi des serpents. Celle-ci, de format moyen (73x92) est signée et datée du 10 août 2001. 

    O. D.