Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 34

  • L'œuvre de la semaine (182) : animal au corps rouge

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2001, animaux

    N° d'inv. 639. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La vaste série animalière de 2001 comporte des sous-séries. Ainsi, durant le mois d'août, Yves Juhel a peint quelques animaux, pas toujours  reconnaissables, présentant la particularité d'être représentés avec un corps stylisé, par une tache de forme plus ou moins rectangulaire, dans un coin inférieur. Certaines de ces œuvres ont été peintes à l'huile, sur toile, et d'autres à la gouache, sur papier (en 65x50). Comme le tigre inventorié sous le N° 575 et présenté sur ce blog il y a deux ans, ou cet animal difficile à déterminer, que nous proposons cette semaine.

    Ici, le corps, rouge, occupe le coin inférieur gauche de la feuille de papier. Deux yeux espacés, deux naseaux, deux oreilles... Vache ? Cochon ? Rien ne permet de le déterminer. Comme souvent, l'artiste joue avec les différentes couches de peinture et les transparences. Dans le coin inférieur droit, il a inscrit sa signature et seulement un mois : celui d'août 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (181) : "Un bureau"

    Yves Juhel 161-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 161. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un carré de 28,5x28,5, entouré d'un galon noir. Un quadrillage délimitant un "faux cadre" brun, à l'extérieur, et un autre carré, d'un noir profond et brillant, à l'intérieur. Tout, dans cette huile sur toile, semble faire penser à un jeu géométrique d'Yves Juhel. Et pourtant, cette petite œuvre ne saurait avoir de sens sans une autre, bien plus monumentale, que nous avons déjà présentée ici : la N° 314.

    yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,huile,toile,1996

    Les deux toiles portent d'ailleurs un nom qui ne laissent aucune ambiguïté, ni quant au sujet, ni quant à leur lien : "Un bureau" pour le premier; et "Les bureaux" pour le second, qui mesure 192,5x168.  

    Nous sommes donc ici face à deux représentations d'une architecture telle qu'on la rencontre dans les grandes métropoles, empilage de bureaux dont l'artiste semble alors avoir une image particulièrement sombre. Le bureau, isolé, apparaît comme un détail de la toile de grand format, ou même d'un autre tableau, le N° 343, intitulé "Le cerisier", qui apporte quand à lui une touche plus naturelle, plus vivante, à ce paysage urbain à l'extrême.

    Ce petit tableau porte quelques mentions, au dos : "Yves Juhel, 1996, Un bureau". Sans doute date-t-il de septembre ou d'octobre, comme les autres toiles de la série. 

    Il a été exposé à la galerie Martine Moisan, à Paris, en juillet 2016.

    O. D.

     

     

  • Les œuvres de la semaine (180) : les bras croisés

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie            yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie            yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie

    N° d'inv. 244, 246 et 247. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    L'inventaire des œuvres d'Yves Juhel fait état de plusieurs études, à l'encre, au crayon ou au fusain, dessinées au début des années 1990. Et parmi ces études, on compte quelques séries anatomiques, dessins de mains, de pieds, de bras, de visages...

    Difficile de dissocier ces trois études, tant elles semblent sœurs. Ce triptyque de bras croisés a été dessiné à l'encre, sur papier (65x50) le 17 septembre 1994, comme l'artiste l'a indiqué au recto. Les traits sont grossiers, les doigts et les bras entremêlés, dans une même attitude, entre détermination et bravade.

    Au dos, l'artiste a apposé sa signature et son adresse, ajoutant des chiffres : "3" pour la 244, "4" pour la 246 et "5" pour la 247. Nous n'avons toutefois pas trouvé trace de dessins similaires portant les numéros 1 et 2.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (179) : des perles et des plumes

    yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,gouache,papier,2003,personnages,plumes,perles

    N° d'inv. 405. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans la série des personnages à perles et à plumes de l'été 2003 (voir la rétrospective ici), voici une gouache sur papier peinte le 13 juillet, le même jour qu'une autre déjà présentée sur ce blog (N° d'inv. 420). Il s'agit-là d'une des dernières œuvres d'Yves Juhel réalisée quelques semaines avant sa mort. 

    Sur un fond orangé (comme plusieurs œuvres de cette série) qui ne couvre pas toute la feuille, tel un faux cadre, un personnage se dessine. En bleu déjà, pour les grandes lignes, rehaussé de blanc ensuite, pour les éléments récurrents de la série : les plumes, les perles, et l'œil unique, mi-clos.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (178) : le tigre au traits dilués

    Yves Juhel 627-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 627. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ce tigre a été peint en deux temps, le 4 et le 10 juin 2001. Yves Juhel avait déjà commencé à peindre quelques animaux au début de cette même année. De même, certaines de ses huiles animalières ont été commencées dès 2000 (voir, par exemple, celles numérotées 7 et 335) avant d'être achevées des mois plus tard. Mais cette œuvre mêlant gouache et encre sur papier (65,5x50) fait partie de celles qui ont vraiment lancé son bestiaire, composé de dizaines de réalisations peintes durant cet été 2001. A l'image de celles inventoriées sous les numéros 622 et 632, en juin et juillet, l'essentiel du bestiaire est composé de gouaches. Ce n'est que plus tard, durant cet été, que l'artiste finalisera ses huiles.

    C'est ici son premier tigre, mais pas son dernier. Plusieurs autres seront peints un peu plus tard, que ce soit à la gouache (N° 575) ou à l'huile sur toile (N° 28 et 37, par exemple).

    La double date, qui figure en bas à droite avec la signature, ne laisse que peu de doute sur la manière dont l'artiste a composé cette œuvre : le 4 juin (date en noir), les parties les plus sombres de l'animal, rayures, oreilles, etc.; et le 10 (inscription en rouge, de même que la signature finale), la couleur et la forme générale du félin, estompant ou diluant certains traits réalisés le 4.

    O. D.