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personnage - Page 7

  • L'œuvre de la semaine (153) : sculpté sur la toile

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, sans date, personnage

    N° d'inv. 153. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une fois n'est pas coutume, nous présentons cette semaine une œuvre d'Yves Juhel qui n'est ni datée, ni signée. L'artiste en a ainsi laissé de très nombreuses, sur lesquelles il n'a pas apposé sa griffe, ni indiqué de date. Et si, pour la plupart, il s'agit de travaux préparatoires, d'œuvres inachevées, de fonds oubliés, certains tableaux finis sont aussi concernés. 

    Celui-ci fait partie d'une série de sept huiles sur toile de petites dimensions (24,5x16), ceintes d'un galon noir, et dont les autres œuvres indiquent qu'elle a été réalisée entre 1994 et 1996. Un éventail de dates étonnamment large d'ailleurs, pour une si petite série. C'est ainsi le cas de deux tableaux que nous avons déjà présentés sur ce blog, inventoriés sous le N°154 et le N°158.

    En ce milieu des années 90, Yves Juhel explore un étrange univers composé d'inquiétants personnages à grosse tête. Il développe le thème dans plusieurs séries. Celle-ci a la particularité de jouer avec la matière et les reliefs, dans une ambiance très sombre. Ainsi, dans ce tableau, le fond est d'un noir profond, et d'un corps brun et informe se détache cette tête disproportionnée, dont les traits sont moins peints que sculptés par les épaisses couches de matière. Les orbites, le nez et les pommettes se détachent assez nettement, lui donnant, mais en plus rond, un petit air de moaï de l'île de Pâques.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (116) : un cyclope de janvier

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, papier, fusain, personnage, cyclope

    N° d'inv. 210. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'un des portraits de personnages cyclopéens peints par Yves Juhel début 2001. Au total, l'artiste a laissé une vingtaine de gouaches sur papier peintes entre janvier et février de cette année-là. Une majorité au format Raisin (65x50), comme par exemple le N° 202 déjà présenté ici. Mais également six œuvres dans un format un peu plus grand, en 76,5x56,5.

    C'est le cas de ce portrait-ci, signé et daté de janvier 2001, en bas à droite. Comme pour l'essentiel de cette série, l'artiste a utilisé le fusain pour brosser assez grossièrement la forme du visage (en général plutôt rond), les oreilles, ainsi que l'œil unique, point commun à tous ces "cyclopes", titre qui apparaît d'ailleurs sur deux œuvres de la série (dont la N° 191). Il s'est ensuite attaché à lui donner chair, à la gouache.

    Cette série préfigure celles qu'Yves Juhel réalisera quelques mois plus tard, en 2002 et 2003, et représentant, toujours à la gouache, d'autres personnages cyclopéens, dont on a pu voir sur ce blog déjà de nombreux échantillons, comme les N° 399, 190 et 692

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (101)

    Yves Juhel 338-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 338. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Les plus anciennes œuvres d'Yves Juhel jusqu'ici répertoriées datent de l'année 1990. L'artiste a alors 21 ans, et entreprend une série ayant pour thèmes la misère, la déchéance, la maladie, la mort. Des œuvres particulièrement lugubres, qu'il a totalement assumées par la suite, puisque contrairement à certaines séries antérieures ou postérieures, il en a conservées plusieurs.

    Cette huile sur toile de 130x130 est particulièrement morbide. Un corps décharné, maigre à l'extrême, cadavérique, émerge d'un noyau de lumière transperçant une nuit profonde. A moins qu'il ne s'agisse de l'obscurité qui, peu à peu, envahit la lumière, jusqu'à l'anéantir et plonger ce corps dans un noir absolu. Où l'artiste est-il allé chercher cette scène ? Dans une des famines terribles qui ont touché l'Afrique dans les années 80 ? Elle est en tout cas à rapprocher de la toile inventoriée sous le N° 464 : corps allongé, mourant ou déjà mort; éclat lumineux autour du corps; puissance de l'obscurité... Et comme toutes les œuvres peintes cette année-là, elle ne porte qu'une seule mention, au recto, en bas à droite : Y. Juhel 90.

    O. D.

     

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1990, personnage, misère

    N° d'inv. 464

     

  • L'œuvre de la semaine (100)

    Yves Juhel 692-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 692. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre août et septembre 2002, Yves Juhel a peint une trentaine d'œuvres sur papier (65,5x50,5), à la gouache mêlée de quelques touches d'encre, représentant divers personnages : militaires, bourgeois, gentilshommes, pirates, clowns, ou encore Indiens, à l'image de celle que nous présentons ici. 

    Cet Indien de profil, comme les autres portraits de cette série, présente certaines caractéristiques d'une galerie de personnages peinte un an et demi plus tôt (les "Cyclopes", avec leur œil unique), mais il annonce aussi la dernière série qu'il peindra quelques mois plus tard, juste avant sa mort : ses fameux "personnages à plumes". Il est d'ailleurs à rapprocher d'un autre Indien peint le 17 mars 2003, le N° 190.

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2002, gouache, papier, encre, personnage

    N° d'inv.  190

     

    Si l'essentiel de cette œuvre a été peinte à la gouache, l'encre a ici servi à dessiner une partie du profil du personnage. En bas à gauche, elle est datée du 4 septembre 2002, et intitulée "L'Indien". L'artiste a apposé sa signature en bas à droite. 

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (98)

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, fusain, papier, 1996, personnage

    N° d'inv. 224. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Les cartons à dessin qu'a laissés Yves Juhel regorgent d'esquisses, de croquis, de travaux préparatoires, de fonds inachevés... Difficile toutefois, dans ce foisonnement, de distinguer parfois ce qui relève de ces catégories, d'œuvres que l'artiste a pu considérer comme terminées. 

    En 1996, il a ainsi réalisé au fusain, sur papier (65x50) une douzaine de portraits, à l'image du dessin n° 228. Des visages fantomatiques, voire cadavériques, comme celui-ci, où la noirceur des yeux (voire des orbites vides...), associée à une absence d'expression, relègue au second plan les autres caractéristiques du personnage. Ce dessin est daté, et signé du 7 avril 96. Une année durant laquelle Yves Juhel n'a absolument pas peint de portraits. Deux possibilités, par conséquent : soit il s'agit d'une étude qui n'a débouché sur aucune réalisation aboutie; soit il a considéré ce dessin comme une œuvre à part entière.

    O. D.