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encre - Page 4

  • L'œuvre de la semaine (161) : la souris aux oreilles jaunes

    Yves Juhel 623-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 623. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans la frénésie animalière de l'été 2001, les animaux se succèdent à un rythme effréné. Pour la seule journée du 15 juillet, trois œuvres sont peintes à la gouache sur papier : un bélier, un dindon (N° 580), et cette souris à  l'œil et aux oreilles jaunes. 

    Il y a toujours du mouvement, de la spontanéité, de la rapidité, dans l'art d'Yves Juhel. Et cette souris en est un exemple. Quelques taches roses et jaunes, à la gouache très diluée, pour donner la forme générale de l'animal... Puis des lignes vives et fines de fusain et d'encre, pour en appuyer les contours et quelques éléments précis, comme les moustaches... On imagine que le rongeur a pris vie très rapidement, sur le papier. A peine le temps de sécher, et l'artiste est passé à un autre animal. Puis un autre... Puis un autre...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (144) : vert couvre-chef

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    N° d'inv. 703. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Cette œuvre d'Yves Juhel mêlant gouache et encre, et peinte sur papier au format 65x50 appartient à une vaste série d'une trentaine de personnages, commencés pour beaucoup vers la mi-août 2002 et achevés, pour la totalité, entre le 1er et le 8 septembre de cette même année.

    Il s'agit donc là d'une série menée non pas œuvre après œuvre, mais dont toutes les composantes sont créées simultanément, se nourrissant mutuellement. On imagine ainsi l'artiste, pendant quelques semaines, face à toutes ces feuilles étalées devant lui ou punaisées au mur, comme autant de pages d'un livre démembré dont il tenterait de trouver la cohérence en les rédigeant en parallèle.

    Ainsi, si deux dates, les 5 et 7 septembre 2002, sont inscrites au bas de ce portrait, pas moins d'une douzaine des gouaches de cette série portent mention de ce 7 septembre, dont neuf en font la date d'achèvement. C'est par exemple le cas des œuvres numérotées 694 et 717, que nous avons présentées sur ce blog précédemment.

    Un certain nombre des personnages de cette série sont identifiables (militaires, Indiens, portant chapeaux ou plumes, possibles autoportraits,  etc.). Ici, c'est plus compliqué. Les traits sont plus grossiers. Porte-t-il un couvre-chef ? Un turban peut-être ? Ou une coiffure verte ? Un oeil et une oreille se distinguent, à droite. Mais est-il de profil ou de face ? Impossible à savoir. Petite facétie de l'artiste : ce cadre de forme carrée peint à l'intérieur de sa feuille rectangulaire, dont finalement il s'affranchit en en sortant volontairement pour figurer le col de son personnage.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (143) : petite scène d'intérieur

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    N° d'inv. 496. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre, mêlant gouache et encre sur papier, a été peinte le 24 novembre 1993, tout comme "La pluie" (N° 487), déjà présentée ici.

    Elle fait partie d'une petite série de cinq œuvres créées entre le 16 et le 24 novembre, et représentant des petites scènes d'intérieur dans un cadre restreignant l'espace au sein de la feuille de papier. Des feuilles de dimensions variées mais dans des proportions similaires, celle-ci faisant 29,5x25,5.

    Ce cadre fait figure de scène de théâtre, à moins qu'il ne s'agisse d'une fenêtre. Quoi qu'il en soit, celui qui regarde, spectateur ou voyeur, peut y observer divers personnages (ici un couple) évoluant dans leur univers privé. Des personnages grossiers, flous, fantomatiques, mal modelés, tels qu'Yves Juhel aimait les peindre à cette époque (voir par exemple les œuvres N° 357 ou N° 307). 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (141) : le babouin qui gonfle ses muscles

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, encre, fusain, papier, animaux, singe

    N° d'inv. 649. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre le 10 et le 14 août 2001, au cœur de sa grande période animalière,  Yves Juhel a peint sept œuvres représentant des singes (peut-être huit, un des animaux n'étant pas vraiment identifiable). La première (N° 319), est une huile en grand format peinte sur trois jours, du 10 au 12 août 2001. Les six (ou sept) autres sont des gouaches sur papier (65x50), toutes peintes le 14 août. Nous avons déjà présenté ici un gorille (N° 385), un mandrill (N° 624), et un babouin (N° 553). Voici donc un autre de ces singes (sans doute un babouin, aussi). Pour le représenter, l'artiste a utilisé la gouache, mais aussi le fusain et l'encre.

    Si l'œuvre est bien datée, en bas à droite, elle n'est en revanche hélas pas signée. Même si son auteur ne fait aucun doute.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (135) : un regard dans un miroir

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, encre, papier, 2002, personnages

    N° d'inv. 717. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici ce qui est, en l'état actuel de notre inventaire, l'une des cinq dernières œuvres d'Yves Juhel peintes en 2002. En septembre de cette année-là, l'artiste a peint une petite trentaine de personnages, consacrant à chacun plusieurs journées, le temps de faire évoluer un à un ces portraits, jonglant entre l'encre et la gouache. 

    C'est ainsi que cinq de ces œuvres ont été achevées le 8 septembre, dernière date apparaissant en 2002. Pour celle-ci, cette date est accolée à la signature, en bas à droite, comme un point final. Deux autres dates sont mentionnées toutefois, comme autant d'étapes, en bas à gauche, écrites au crayon : les 31 août et 7 septembre.

    Cette grande série de portraits mêle divers personnages, à chapeaux, à plumes, des Indiens et des militaires... Et puis alors que cette série ouvre, fin août, sur un autoportrait (N° 672) déjà présenté ici, certains de ces personnages lui font un peu écho. C'est à mon sens le cas ici. On ne saura jamais si l'artiste a voulu se représenter. Mais est-ce dans l'attitude générale ? Dans la forme du visage ? Dans ce regard droit, comme celui que l'on porte à soi-même dans un miroir ? Il me semble y retrouver quelque chose d'Yves Juhel... Juste une impression, sans doute...

    O. D.