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2002 - Page 7

  • L'œuvre de la semaine (113) : la chèvre au regard triste

    Yves Juhel 691-Photo OD.JPG

    N° dinv. 691. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes ici à nouveau dans la frénésie de l'été 2002, lorsqu'Yves Juhel a peint une foule d'animaux. Au cœur du mois d'août, le 13, comme indiqué en haut à droite, juste à côté de la corne grise.

    Mais que veut exprimer cette chèvre, avec son regard désabusé, voire triste ? Une humeur rehaussée par la composition de cette œuvre. En effet, contrairement à tous les autres "portraits" d'animaux peints durant cette période, ici, les contours sont particulièrement flous. La gouache, très diluée, a dans un premier temps donné la forme globale. Une gouache qui s'est en outre dispersée, éclatée, rayonnant autour de l'animal, comme autant de poils laineux.

    Sans les deux cornes grises, difficile de dire, à ce stade, à quel animal on a affaire. Comme si l'artiste avait lui-même hésité un temps. Quelques traits à l'encre, deux oreilles amples, un fin museau et deux petits yeux, lèveront finalement tout doute. 

    A noter que cette œuvre, peinte sur papier (65,5x50) n'est, hélas, pas signée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (109) : quel âne !

    Yves Juhel 679-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 679. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Comme durant les beaux mois de 2001, Yves Juhel a peint énormément d'animaux pendant l'été 2002. Un production qui s'est toutefois concentrée sur un seul mois. En effet, l'artiste n'a, à notre connaissance et en l'état actuel de notre inventaire, laissé aucune œuvre datée entre le 22 septembre 2001 et le 27 juillet 2002. Gros passage à vide ? Oeuvres détruites ? Etat lacunaire de nos recherches ? Difficile à dire... Toujours est-il qu'à compter du 27 juillet, et jusqu'au 23 août, il a laissé une cinquantaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain, représentant essentiellement des "portraits" d'animaux. Et dans toute cette série, pas moins d'une douzaine de gouaches portent la mention du 16 août 2002. 

    C'est le cas de cette gouache sur papier (65,5x50) représentant un âne, peint donc exactement au même moment que deux autres œuvres déjà présentées ici, la N° 568 (peinte les 14, 15 et 16), et la N° 384 (peinte les 16 et 19). Pour cet âne bleu de face qui regarde l'observateur d'un air un brin suspicieux, une seule date : celle du 16 8 02, journée particulièrement féconde dans l'œuvre de l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (100)

    Yves Juhel 692-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 692. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre août et septembre 2002, Yves Juhel a peint une trentaine d'œuvres sur papier (65,5x50,5), à la gouache mêlée de quelques touches d'encre, représentant divers personnages : militaires, bourgeois, gentilshommes, pirates, clowns, ou encore Indiens, à l'image de celle que nous présentons ici. 

    Cet Indien de profil, comme les autres portraits de cette série, présente certaines caractéristiques d'une galerie de personnages peinte un an et demi plus tôt (les "Cyclopes", avec leur œil unique), mais il annonce aussi la dernière série qu'il peindra quelques mois plus tard, juste avant sa mort : ses fameux "personnages à plumes". Il est d'ailleurs à rapprocher d'un autre Indien peint le 17 mars 2003, le N° 190.

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2002, gouache, papier, encre, personnage

    N° d'inv.  190

     

    Si l'essentiel de cette œuvre a été peinte à la gouache, l'encre a ici servi à dessiner une partie du profil du personnage. En bas à gauche, elle est datée du 4 septembre 2002, et intitulée "L'Indien". L'artiste a apposé sa signature en bas à droite. 

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (99)

    Yves Juhel 655-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 655. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre le 15 et le 23 août 2002, soit en une grosse semaine, Yves Juhel a peint une vingtaine de "portraits d'animaux", étoffant son bestiaire d'une nouvelle série. Une vingtaine de gouaches sur papier auxquelles il faut ajouter de nombreux dessins, travaux préparatoires à ces œuvres représentant des animaux domestiques que l'artiste pouvait côtoyer quotidiennement dans son village corse de Moïta : vaches (N° 172), moutons, chèvres (N° 384, n° 568), ânes...

    Cette série se caractérise par une palette de couleurs particulièrement variée; des sujets qui, pour beaucoup, ont l'attention captivée par l'artiste; des portraits ne représentant que la tête de l'animal, comme si le peintre avait voulu avant tout en capturer l'expression.

    La gouache présentée ici est doublement signée : une signature à la peinture en haut à gauche, et une autre au crayon en haut à droite, sous laquelle sont mentionnées pas moins de cinq dates, les 17, 18, 19, 20 et 21 août 2002. Autant de dates qui se recoupent avec les autres œuvres de la série, montrant que l'artiste n'hésitait pas à travailler sur plusieurs productions simultanément.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (94)

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    N° d'inv. 672. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En écho à l'exposition consacrée aux autoportraits du Musée d'Orsay, présentée jusqu'au 2 octobre au musée des Beaux-Arts de Quimper, et que je viens de voir, voici le seul autoportrait clairement identifié d'Yves Juhel.

    Cette œuvre a été peinte à la gouache sur papier (65x50) les 17, 24, 25 et 26 août 2002, en Corse, alors qu'Yves avait fait de sa maison de Moïta son port d'attache. S'est-il représenté à partir d'une photo ? En se regardant dans un miroir ? De mémoire ? Impossible à dire. Il n'en reste pas moins que l'expression est neutre, le regard voilé par les reflets sur les verres de ses lunettes. Mais pas de doute, c'est bien lui...

    Etonnante gouache, qui apparaît comme une parenthèse dans l'œuvre de l'artiste. Il l'a commencée alors même qu'il poursuivait sa série de "portraits" de vaches (N° 172, par exemple) et de chèvres (N° 384), et son achèvement, fin août, met un terme à sa "campagne" de création de cette année 2002.

    Comme une pirouette à cet autoportrait : Yves ne l'a pas signé...

    O. D.