Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2002 - Page 4

  • L'œuvre de la semaine (201) : le mouton aux reflets mauves

    Yves Juhel 569-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 569. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premières œuvres d'Yves Juhel datées de 2002 ont été réalisées fin juillet-début août. L'artiste s'est-il accordé une pause avant cela ? Manquait-il d'inspiration ? De temps ? D'espace ? Les œuvres peintes durant les sept premiers mois de l'année ont-elle disparu ? Nous ne le savons pas... 

    Ce qui est certain, c'est qu'après ce grand blanc, il reprend avec des séries animalières peintes à la gouache. Et avant sa grande galerie de portraits caprins, ovin, équins et bovins (voir la série ici), il s'est attaqué à quelques animaux en pied, dont on a déjà vu un exemplaire sur ce blog (N° 326), lui même datant du 31 juillet. Points communs entre ces premières œuvres de l'été 2002, des couleurs pâles, et un fond atypique, composé d'une trame de points réguliers, comme si l'artiste avait utilisé du papier bulle enduit de peinture, appliqué ensuite sur la feuille de papier. 

    Trois de ces œuvres, peintes sur des feuilles au format Raisin (50x65), sont datées du 1er août 2002. Pour ce mouton, Yves Juhel a d'abord dessiné les contours de l'animal au fusain, avant d'utiliser une peinture très diluée pour la couleur, donnant ici à l'animal une teinte aux reflets mauves. 

    Dates et signature de l'artiste sont inscrites dans le coin inférieur droit.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (194) : une vache sur fond brun

    Yves Juhel 682-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 682. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un des portraits tiré de la vaste galerie animalière peinte par Yves Juhel en quelques semaines, durant le mois d'août 2002. Une série qui présente chèvres, ânes, moutons et vaches de face, réalisés à la gouache, sur papier au format 65x50. Ainsi, toutes les vaches, que l'on peut retrouver dans la rétrospective en cliquant ici, présentent la même attitude, mais sur des fonds et dans des couleurs différentes. Un fond qui se dessine là dans les tons bruns.

    Cette gouache est signée "Y. Juhel" et datée des 17, 18 et 19 août 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (184) : le Bavarois (bis)

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2002, gouache, encree, papier, personnages, plumes

    N° d'inv. 699. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Délaissant sa série de portraits animaliers (voir la rétro), Yves Juhel s'empare, à la fin de l'été 2002, d'une nouvelle galerie de personnages. Des œuvres à l'encre et à la gouache, sur papier (65x50), rassemblées dans une pochette portant cette mention : "Personnages à plumes, bourgeois, Indiens, militaires. Août/septembre 2002".

    Les plumes... Un des éléments récurrents des portraits de l'artiste, que l'on retrouve ici, plantée au-dessus de l'oreille de ce personnage. Un Bavarois (comme indiqué par l'artiste en bas de la feuille), qui fait écho à un autre portrait peint au même moment et portant le même titre (Voir le N° d'inv. 709). Les deux portraits se ressemblent fortement. Même profil, même coupe de cheveux (ou couvre-chef), mêmes traits fins à l'encre, même plumet... Les couleurs de celui-ci sont plus vives, plus printanières. Mais on est bien dans la même série. D'ailleurs, une seule date était indiquée sur le précédent Bavarois (le 4 septembre), et on la retrouve ici, avec deux autres, les 5 et 6. Ces œuvres ont été peintes au même moment.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (183) : la danseuse bicéphale

    Yves Juhel 326-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 326. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Quelle drôle de bête... Après sa grande série animalière de l'été 2001, qui s'achève par de magistrales toiles peintes à l'huile, Yves Juhel étoffe son bestiaire, durant l'été 2002. Il part toutefois sur de nouvelles bases, se concentrant sur la gouache. Et pour lancer cette nouvelle saison, fin juillet, il livre une petite série atypique de "portraits animaliers" en pied.

    Si la plupart de ces œuvres représentent des animaux facilement identifiables, ce n'est pas vraiment le cas de celui-ci. Deux pattes (les autres sont-elles cachées ?), deux têtes, un seul corps... L'artiste a-t-il voulu représenter une sorte de monstre mythologique mêlant l'autruche et le cheval bicéphale ? S'agit-il tout simplement de deux animaux de la même espèce collés l'un à l'autre, au point qu'on ne peut les distinguer ? La mise en scène fait aussi penser à une étrange danseuse équine à deux têtes, vêtue d'une non moins étonnante robe en fourrure ou en plumes... La composition se distingue par ailleurs par son fond jaune sur lequel Yves Juhel semble avoir utilisé du papier bulle enduit de peinture verte, révélant une trame régulière que l'on retrouve dans une poignée d'œuvres de cette série. 

    Elle présente par ailleurs la particularité d'avoir été peinte sur quatre feuilles de papier assemblées, lui donnant la dimension totale de 130,5x100,5. Le ruban adhésif qui maintient les feuilles a souffert au fil des ans, sans toutefois dégrader l'œuvre.

    Dans le coin inférieur droit, l'artiste l'a signée et datée, du 31 juillet 2002.

    O. D.

     

     

  • L'œuvre de la semaine (172) : chèvre en noir et blanc

    Yves Juhel 687-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 687. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Durant l'été 2002, au cœur de la vague de "portraits animaliers" (voir rétrospective ici), Yves Juhel a aussi beaucoup travaillé au fusain, comme en témoigne le dessin présenté cette semaine. Des croquis préparatoires à ses œuvres peintes à la gouache. Ainsi, il a laissé sept dessins représentant des ânes et datés du 2 août 2002, autant de bovins portant la date du 17 août, et ce seul dessin de chèvre, réalisé le 14.

    Cette chèvre fait bien entendu écho à des œuvres peintes à la même période (Voir celles numérotées 384 et 656). Sur le même dessin, l'artiste a représenté une silhouette de l'animal. Mais c'est bien la tête et ses traits (presque rigolards) qui lui semblent prioritaires, à l'image de cette grande série peinte en quelques semaines. 

    A noter que ce dessin n'est pas signé.

    O. D.