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2001 - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (76)

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                                                             N° d'inv. 144. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel ne compte que trois tableaux représentant des serpents, tous peints en août 2001. En janvier 2015, nous avions présenté ici l'un de ces tableaux reptiliens, répertorié sous le N° 59. En voici un autre, peint une semaine plus tard, le 17 août 2001. La parenté entre les deux œuvres est indéniable. Mais celui-ci est aussi intimement associé à trois autres tableaux, dont deux ont déjà été présentés ici, les N° 32 et 39. Une parenté par la technique (huile sur toile), par les dimensions (40x40), par la date (tous ont été peints le même jour), par la thématique animalière, mais aussi par les couleurs extraites d'une même palette de nuances.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (73)

     

     Yves Juhel 575-Photo OD.JPG

                               N° d'inv. 575. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre de la semaine est une nouvelle fois tirée du bestiaire d'Yves Juhel. Difficile d'y échapper, tant cette série est vaste et diverse... Et une fois encore, il s'agit d'une œuvre peinte durant l'été 2001, deux ans avant la mort de l'artiste.

    Ce tigre a été peint à la gouache, sur papier, au format Raisin (65x50). Le mois d'août 2001 est associé à la signature, en bas à gauche. Mais une autre date plus précise apparaît, étonnamment inscrite à l'envers, dans l'oreille de l'animal, en haut à gauche : le 14 8 01.

    Si l'on sait déjà qu'Yves Juhel a peint toutes sortes d'animaux, domestiques et sauvages, familiers ou exotiques, ce titre fait fortement écho à un autre félin (n° 37), déjà présenté sur ce blog. 

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    Même attitude de l'animal, mêmes nuances de couleurs, et seule une semaine sépare ces deux œuvres. La gouache, antérieure, n'aurait-elle été qu'une étude avant de passer à l'huile ? J'en doute, tant Yves a produit à la gouache, l'abordant comme une technique d'expression à part entière. Qui plus est, toutes ses gouaches ne se sont pas déclinées par la suite à l'huile, loin de là. Il s'agit par conséquent de deux œuvres bien distinctes, déclinaisons d'un même thème à travers deux techniques différentes.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (68)

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                                                                N° d'inv. 380. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme c'est le cas d'une grande partie de son bestiaire, Yves Juhel a peint ce sanglier en 2001. Une seule date figure en bas à droite de cette    gouache sur papier : le 15 juin.

    Nous sommes là typiquement face à une de ces œuvres peintes en Corse, lors d'un des séjours de l'artiste dans la maison familiale de Moïta. En effet, cochons et sangliers (les deux races se mêlent et se croisent sans parfois être vraiment distinguées, dans la Castagniccia) y sont légion, tant dans les forêts que sur les routes. Et comme nous l'avons déjà indiqué, Yves a peint avant tout ces animaux qu'il côtoyait au quotidien. S'ils sont bien moins représentés que les ovins, caprins et autres bovins dans son bestiaire, les cochons n'en constituent pas moins un sujet de choix, Yves Juhel ayant laissé une petite dizaine d'œuvres sur ce thème. A l'image de l'huile n° 367, déjà présentée sur ce blog.

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (18)

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                                                                 N° d'inv. 551. Collection privée. Photo O. D.

     

    En janvier 2011, un ami d'Yves Juhel a acheté à son frère, Pierre, trois très belles huiles de grand format. Il y a quelques semaines, nous avions présenté une de ces œuvres (N° d'inventaire 549). En voici une autre...

    Cette huile appartient à la série des "bouquets éclatés". Elle s'en distingue toutefois par deux aspects. D'une part, alors que la plupart de ces bouquets ont été peints sur des toiles de forme carrée, celle-ci mesure 120,5x152. Et d'autre part, dans cette série, le pot, ou le vase, ont la plupart du temps disparu, au profit d'une masse explosive de couleurs, cœur de la toile d'où fusent toutes les fleurs, tel un feu d'artifice. Dans cette toile, le pot est de retour, comme dans la première série de bouquets d'Yves Juhel (voir les œuvres n° 3 ou 187), ou comme dans certains bouquets intermédiaires (n° 183 et 39, par exemple).

    Cette toile est particulièrement explosive et lumineuse, tant par sa composition que par ses couleurs. Comme beaucoup d'autres de cette série, elle a été peinte en deux temps (dates et signature au dos de l'œuvre) : une première étape durant l'été 2000 (18, 19 et 30 août), et une seconde à la fin de l'hiver suivant (27 février, puis 19 et 21 mars 2001). Ce qui m'a déjà conduit à émettre l'hypothèse que les fonds ont été peints bien antérieurement au sujet lui-même, et donc que l'artiste était très attentif et très exigeant sur ces fonds.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (66)

    yves juhel, peintre, peinture, art, l'œuvre de la semaine, 2001, fusain, papier, animaux, papillon

                                   N° d'inv. 548. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Durant l'été 2001, en une quinzaine de jours, Yves Juhel a peint quelque 17 papillons, les seuls jamais représentés dans toute sa courte carrière. Dix-sept œuvres très diverses.

    On a déjà vu le n° 537 sur ce blog, avec son fond entièrement peint et ses couleurs vives. Avec cet autre spécimen, on bascule, à l'inverse, dans la simplicité chromatique : un fusain, une feuille de papier (64x50), et voici un papillon finement esquissé, danseuse en mouvement, fragile et diaphane. De toute cette série, c'est la seule œuvre qui ne soit pas peinte à la gouache. Et pourtant, pas de doute : que ce soit par la thématique, la technique ou la date, ce dessin au fusain appartient pleinement à cette grande famille. Il a été réalisé le 5 juillet 2001, et est signé par l'artiste. 

    O. D.