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peinture - Page 24

  • L'œuvre de la semaine (229) : une poire

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    N° d'inv. 829. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Peinte pour l'essentiel en 1997, avec quelques œuvres ultérieures, finalisées en 1998 et 1999, la série des fruits d'Yves Juhel compte une grosse vingtaine d'exemplaires. Une série que l'on peut retrouver en cliquant ici. A l'unité ou en grappe... En grand ou en petit format... Cette série est d'une très grande diversité.

    Comme pour beaucoup, l'unique inscription qui apparaît au recto de cette huile sur toile est la signature de l'artiste, suivie de la seule année de 1997. Au dos, Yves Juhel a indiqué un titre : une poire. Les dimensions de ce tableau sont de 35x27. la toile a été encadrée par l'artiste : un cadre en bois de 45x37. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (228) : la panthère au carré blanc

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    N° d'inv. 576. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La vaste série animalière peinte par Yves Juhel en 2001 est une alternance et un mélange de sous-séries qui se croisent, s'interrompent, se superposent. Ainsi, en août, alors que les huiles se succèdent, l'artiste ne délaisse pas la gouache, achevant durant deux jours, les 24 et 25, une série de onze œuvres sur papier, en 65x50. Des portraits d'animaux, à l'image de ceux inventoriés sous les numéros 642 et 648 avec, pour certains, quelques caractéristiques communes, et notamment un carré , le plus souvent situé en bas, parfois dans un coin, comme celui de couleur blanche qui apparaît ici, et que nous ne saurions identifier.

    Pour le fond de l'animal, Yves Juhel a une nouvelle fois utilisé la technique de la large tache, sur laquelle il a ajouté, en quelques coups de pinceaux, ces traits qui vont lui donner toute son identité de panthère : deux oreilles vite esquissées en beige, et surtout, en noir, les yeux, les contours du nez (rehaussé de rose pâle), les taches de son pelage.

    Au recto, la date du 15 août 2001 apparaît deux fois, inscrite verticalement, tandis que celle du 24 est associée à la signature, marquant l'achèvement de l'œuvre. 

    O. D.

     

     

  • L'œuvre de la semaine (227) : la femme aux cheveux rouges

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    N° d'inv. 835. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    A la fin de l'année 1991 et en 1992, Yves Juhel travaille sur le corps. Il le forme et le déforme, le sculpte sur la toile ou sur le papier, le met en mouvement... Dans ce contexte, il peint (ou du moins, il a laissé...) une dizaine de tableaux représentant des femmes, pour la plupart nues, à l'image de la toile N° 82.

    La chevelure est d'un rouge flamboyant, tout comme une partie de son visage aux yeux grands ouverts : cette femme, dont on ne distingue pas les bras et qui fait face au peintre, nue, est présentée en buste. Un corps d'un blanc froid et bleuté, comme peut l'être le fond sur lequel elle évolue, lui-même d'un bleu glacial aux reflets blancs.

    Cette toile mesure 116x89, et est présentée dans un cadre en bois, sans doute réalisé par l'artiste et très abîmé, de 118x90. Dans le coin supérieur gauche, Yves Juhel a gravé son nom dans la peinture, ainsi qu'une date, le 13 mars 1992. Au verso, il a indiqué son nom et son adresse, ainsi que d'autres inscriptions, rayées et recouvertes.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (226) : des fleurs dans un nuage bleuté

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    N° d'inv. 340. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    La série des bouquets éclatés d'Yves Juhel commence en avril 2000. Beaucoup de ces œuvres sont peintes en août de cette même année. Puis il y revient de temps en temps, non sans peindre quelques petits paysages en septembre, d'autres en moyen format en novembre, avant de passer à la gouache et au fusain, sur ses cyclopes, en janvier 2001. Ses derniers grands bouquets, souvent commencés quelques mois plus tôt, l'artiste les achève en mars et avril 2001. Un rythme qui est le signe d'une grande liberté de travail, Yves Juhel disposant à cette époque de suffisamment d'espace pour commencer des œuvres de grand format, les garder à portée de regard et de main, et y revenir à de multiples reprises. 

    Le tableau présenté cette semaine s'inscrit totalement dans cette série, dans cette période, et dans cet état d'esprit. Au dos de la toile figurent pas moins d'une douzaine de dates : 6, 10, 11, 15, 19 et 20 août 2000; 4 et 7 octobre 2000; 12 novembre 2000; et enfin 3, 4 et 6 mars 2001. Soit sept mois au total entre la première et la dernière intervention mentionnées par l'artiste. Avec, comme à l'accoutumée, un travail d'une grande finesse réalisée sur le fond, et des apports progressifs superposant les couches et donnant tout son relief à l'œuvre.

    On est bien encore ici dans la série des bouquets éclatés, même si les fleurs sont peu nombreuses et très dispersées dans une sorte de nuage d'un bleu ciel très pâle. Le pot est posé sur le rebord d'un meuble. Deux éléments dont la géométrie tranche avec la nébuleuse qui l'entoure, comme une fumée s'échappant d'un chaudron bouillonnant. 

    Cette huile sur toile, de forme carrée comme la plupart des autres de la série, a été peinte au format 150x150.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (225) : en forme de 2

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    N° d'inv. 390. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouvel exemplaire de gouache sur papier (65x50) peinte en 2003. Il appartient à une galerie de portraits comptant plusieurs dizaines d'œuvres, réparties en deux sous-séries, que l'on peut retrouver en cliquant ici. La première est composée de 28 personnages, peints durant le mois de mars. Avec de nombreux éléments récurrents, que l'on retrouve pour partie ici : un cadre peint par l'artiste à l'intérieur du cadre imposé par la feuille de papier; un fond très travaillé; un portrait dont les contours prennent la forme d'un 2, forme réalisée à partir de petits traits vifs; un bouquet de plumes au côté...

    En bas à droite, sous sa signature, Yves Juhel n'a indiqué qu'un mois, sans autre précision : mars 2003.

    O. D.