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huile - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (134) : des labours sous un ciel gris

    Yves Juhel 102-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 102. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans sa toute première série de paysages peints à l'huile en petit format (24x16), Yves Juhel s'est amusé avec la verticalité et l'horizontalité. Sur des toiles prises dans le sens de la hauteur, il a en effet représenté une terre tranchée en larges bandes horizontales, comme autant de sillons de labours, avec, au sommet, peu de place laissée au ciel, gris pâle. Une composition en bandes que l'on retrouve dans la toile N° 110, issue de la même série, mais également dans des tableaux de séries de paysages  postérieures, comme dans le N° 109, par exemple. 

    Cette toute première série n'est composée que de six œuvres (datées, du moins...). Celle-ci semble être la première, puisqu'elle porte la seule mention de l'année 1996, au verso. Trois autres datent de février 1997, et deux de mars 1997. Hélas, aucune n'est signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (131) : l'art de la dilution

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    N° d'inv. 137. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette petite toile (16x24) appartient à la vaste série des huiles animalières peintes de juillet à septembre 2001. Au total, environ 80 tableaux de toutes dimensions, représentant autant des animaux sauvages que domestiques.

    Là, difficile d'identifier l'animal représenté, entre la chèvre et le bouquetin. Seuls les contours, une oreille et une corne permettent de le classifier. Pour le reste, l'artiste a joué avec une peinture très diluée, épousant la trame de la toile, allant même jusqu'à parsemer son sujet de gouttelettes, comme autant de cratères disséminés sur une surface lunaire. Est-il parti du contour noir, ou de ces dégradés de gris pour donner vie à cette animal ?

    Durant cet été 2001, Yves Juhel est particulièrement actif. Ainsi, au verso, à côté de sa signature, il mentionne une date, le 17 septembre. Nous comptons pas moins de cinq œuvres achevées cette seule journée, dont quatre, comme celle-ci ou la toile inventoriée N° 42, ne portent mention que de cette seule date, et donc laissent à croire que l'artiste les a réalisées dans un même élan. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (130) : "La proie (marine)"

    Yves Juhel 311-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 311. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    De l'année 1996, en l'état actuel de notre travail d'inventaire, il ne reste que quelques fusains, études et paysages, dans des cartons à dessin, et une dizaine d'huiles. Dont cette toile aux dimensions imposantes (195x130). Difficile d'imaginer qu'Yves Juhel, dont le travail est jalonné de séries, s'en est tenu à ces quelques exemplaires qui, pour l'essentiel, semblent assez isolés dans l'œuvre générale de l'artiste. S'agit-il d'expériences uniques ? Je pencherais plutôt pour l'hypothèse d'exemplaires conservés par l'artiste (soit par goût, soit par désir de garder des traces de ses différentes périodes), alors que l'essentiel  de certaines séries étaient détruits, comme j'ai pu le voir faire au début des années 90. Ici toutefois, le cas est un peu différent. En effet, si seules deux huiles semblent constituer ce qu'il reste de cette série de 1996, elle fait étonnamment écho à d'autres tableaux peints quatre ans plus tôt. Nous reviendrons plus tard sur cet étrange saut dans le temps...

    Pour ce tableau, Yves Juhel n'a laissé, au côté de sa signature, en bas à droite, qu'une seule mention de date, une année, 96. Au verso, il lui a attribué un titre : "La proie (marine)". Difficile, sans explication de l'artiste, d'interpréter ce titre, à la seule vue du tableau. Où est la proie ? Où est le prédateur ? En quoi la scène est-elle "marine", dans ce sujet en nuances de rouges et de noirs, semblant opposer la forme massive et vermillon à celle, plus élaborée, située à gauche ? Je n'ai pas de réponse, à ces questions...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (128) : quelques fleurs en pluie

    Yves Juhel 69-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 69. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets peints à l'huile par Yves Juhel se déclinent en trois séries, pour l'essentiel en grands formats. D'une part, en 1998-1999, des fleurs dans leur vase. D'autre part, en juillet et août 2000, des bouquets totalement éclatés, disséminés autour d'un cœur explosif. Et puis une série intermédiaire, à laquelle appartient le tableau que nous présentons aujourd'hui.

    Cette série n'est composée que de six tabeaux, peints entre les mois d'avril et de juin 2000. Le pot (ou le vase) y apparaît encore, bien qu'un  peu moins facile à distinguer que dans la première série. Mais les fleurs sont déjà dispersées, éclatées. Sur ces six toiles, quatre sont au format 180x180. Après les œuvres N° 64, 177 et 183, voici le dernier des tableaux de ces dimensions, dans cette série intermédiaire. Ici, le pot est posé en haut du tableau. Et contrairement aux autres, les fleurs n'explosent pas tout autour, mais semblent tomber en pluie, comme autant de pétales fanés et de tiges flétries.

    Outre sa signature, l'artiste a noté cinq dates au dos de la toile : les 21, 24 et 30 mai 2000, ainsi que les 6 et 7 juin.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (127) : un dernier paysage

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    N° d'inv. 46. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En septembre 2001, alors qu'il achève sa grande série d'huiles animalières, Yves Juhel peint ses deux derniers paysages sur toile, en petit format (22x16). Une thématique qu'il a abordée à différentes reprises, depuis 1996, mais dont, hélas, plus de la moitié des œuvres n'ont pas été datées par le peintre.

    Il n'en reste pas moins que ces deux petits tableaux de 2001 se distinguent de leurs prédécesseurs. Entre la terre brune et le ciel pâle, la rupture est nette, et elle s'embrase d'un coucher de soleil flamboyant et particulièrement torturé. Ici, l'artiste joue une nouvelle fois avec les volumes, utilisant notamment les cratères laissés par les bulles de peinture pour figurer l'embrasement central.

    Au verso, cette toile est signée, et datée ("Septembre 2001"). En son centre, verticalement, dans la partie inférieure, elle a hélas souffert d'une petite dégradation, peut-être due à un problème de stockage en phase de séchage.  

    O. D.