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huile - Page 20

  • L'œuvre de la semaine (125) : un premier "visage apocalyptique"

    yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,1994,huile,toile,personnages

    N° d'inv. 347. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    En 1994, après avoir peint quelques "personnages à grosse tête", à l'image de l'œuvre inventoriée N° 307, ou des formes beaucoup plus ravagées (N° 154, par exemple), Yves Juhel se lance, en mars, dans une série de neuf tableaux rebaptisés "visages apocalyptiques", dont voici un exemplaire. Neuf huiles sur toile de 55x46, toutes bâties sur le même modèle : un "visage" flottant au milieu d'une toile blanche, dans des teintes mêlant le bleu, le vert, le jaune et le blanc, où la matière s'exprime en trois dimensions. On y retrouve un Yves Juhel plein d'énergie, de spontanéité, intégrant pleinement à l'œuvre les éclaboussures et coulures.

    Ces neuf tableaux forment en fait une œuvre à part entière. En effet, au verso de chacun apparaît, outre la signature et la date de mars 1994, une indication précise indiquant dans quel ordre les disposer, du 1H (comme haut), au 3B (comme bas), en passant par le 2H, 3H, 1M (comme milieu), 2M, etc. Celui présenté ici est le premier de la série, le 1H, situé donc en haut à gauche.

    Hélas, cette série a quelque peu souffert avec le temps. La toile a jauni, et des traces d'humidité apparaissent en bas. Cette photo est antérieure à ces petites dégradations.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (123) : grosse tête et grand format

    Yves Juhel 307-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 307. Prix : nous contacter. Photo : Pierrre Juhel

     

    En 1993 et 1994, Yves Juhel a peint une petite galerie de personnages à grosses têtes, sortes d'aliens fantomatiques, à l'image du N° 357, représentant un couple et intitulé "Mari et femme". Ici, le personnage est solitaire. Il évolue dans un univers en grand format (200x170), brumeux, chaotique, et repose sur un sol d'un rouge vif, le même rouge que celui qui le compose. Deux gros yeux vides (autre caractéristique de cette série), un nez, un corps aux contours flous... Difficile d'y percevoir une attitude, une intention...

    En bas à droite, la signature de l'artiste et l'année (94) ont été gravées dans la peinture. Au verso, d'autres indications apparaissent, laissant penser que ce tableau a donné un peu le tournis à Yves Juhel. En effet, signature et dates (octobre 93, décembre 93 et 25 janvier 94) sont écrits à l'envers. Seules les indications "Haut" et "Bas" permettent de s'assurer du sens de l'œuvre. Etonnant, d'autant que la toile, en elle-même, ne semble laisser que peu de doute quant au sujet et au sens dans lequel il faut l'aborder.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (122) : tête de cheval sur fond gris

    Yves Juhel 24-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 24. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La série des animaux peints à l'huile sur toile en 2001 compte de nombreux chevaux. En voici un de plus...

    Celui-ci a été peint sur un châssis de format moyen : 75x50. D'après l'inventaire en cours, il s'agit de la dernière œuvre datée de 2001. Tout comme quatre autres toiles animalières (par exemple, les N° 55, 300 et 360), la dernière date qui figure au dos est en effet celle du 22 septembre 2001. Trois autres dates y apparaissent aussi : les 9, 14 et 18 septembre. 

    Ce tableau n'a hélas pas été signé par l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (120) : un bouquet de fruits

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    N° d'inv. 2. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     

    Dans la carrière d'Yves Juhel, 1998 apparaît comme une année de transition.

    L'artiste n'a, en l'état actuel de nos travaux, laissé que trois œuvres datées de cette année-là. Seulement trois... C'est bien peu, au regard des centaines d'autres œuvres créées les années précédentes, et surtout suivantes. Difficile d'imaginer Yves à court d'inspiration sur une aussi longue période. Soit il a détruit ce qu'il a alors peint ou dessiné; soit une partie de son œuvre nous échappe...

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1998, bouquet, fruitsSur les trois tableaux datés de 1998, un a déjà été présenté sur ce blog : il s'agit d'un petit paysage (N° 116) intitulé "L'eau rouge". Les deux autres sont des grands formats d'une toute autre série, et sont datés de la fin de cette même année. Or, fin 1998 est une période charnière dans la vie artistique d'Yves Juhel. C'est en effet à cette époque, qu'après avoir surtout travaillé en squat, il rejoint un atelier collectif à Issy-Les-Moulineaux (92), l'Artsenal Sounamou.

    Il semble donc tout a fait possible que le tableau présenté ici soit l'un des tout premiers (si ce n'est le premier) qu'Yves a peint (ou achevé de peindre) dans cet atelier, qui va donner un nouvel élan à son œuvre. 

    Cette toile de grande dimension (193x150) apparaît également comme un pont entre deux grandes séries de l'artiste. Grappe de fruits ou bouquet de fleurs ? Il se situe à la frontière de ces deux univers. Ainsi, yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,huile,toile,1998,bouquet,fruitscomme nous l'avons déjà vu, l'année 1997 a pour thématique majeure le fruit. Isolé ou accumulé, frais ou gâté, en petit format ou sur-dimensionné, il explose dans de nombreuses directions. A l'image du N° 75 (voir ci-yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,huile,toile,1998,bouquet,fruitscontre, à gauche), daté de juin 1997, et qui présente beaucoup de traits communs avec le tableau dont il est question cette semaine. Et puis viendra ensuite, en 1999, la série des bouquets en pot ou en vase, comme ci-contre (à droite), le tableau portant le N° 302.

    Revenons donc maintenant au tableau inventorié sous le N° 2... Ainsi, par leurs formes, les fleurs ressembleraient plutôt à des fruits, ronds, répartis sur toute la toile, selon un schéma rencontré plusieurs fois dans divers assemblages de pommes, de citrons, d'oranges... Et pourtant, un pot apparaît. Certes, en cette fin 1998, ce pot est à peine esquissé, presque transparent, à peine perceptible, si ce n'est par sa couleur plus foncée et par ses angles affirmés, reposant sur la base du tableau. Mais il est bien là, et lance Yves Juhel vers de nouveau horizons, qui vont l'habiter pendant de nombreux mois, par la suite. Pas de rupture, donc, en cette année 1998. Juste un lent glissement, d'une série à l'autre...

    Ce tableau est doublement signé et daté : au recto, en bas à droite, Yves Juhel a laissé son nom ainsi que l'année 1998, en tout petit; et au dos de la toile, son nom apparaît à nouveau, accompagné de la mention "Décembre 1998".

    Olivier Desveaux

     

  • L'œuvre de la semaine (119) : un bouquet sur des nuances de gris

    Yves Juhel 64-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 64. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets éclatés d'Yves Juhel ont tous été peints sur grand format. Comme si les limites de la toile avaient besoin d'être repoussées pour y faire figurer chaque morceau de pétale épars. Celui-ci n'échappe pas à la règle : il a été peint sur une toile de 180x180.

    Ici, pas de pot à peine esquissé, comme par exemple avec les bouquets numérotés 183 et 177, et peints à la même époque. Pas de cœur explosif, non plus, comme dans la plupart des tableaux de cette série, à l'image du N° 181 ou du N° 14. Mais des nuances de gris, certes plus sombres dans la partie centrale, mais beaucoup plus diffus que pour les autres toiles. Avec ici des fleurs et pétales d'un orange vif et quelques tiges vertes esquissées, le tout étant bien plus dispersé aux quatre coins de l'œuvre.

    Quatre dates figurent au dos de cette toile, avec la signature de l'artiste : les 13, 15 et 16 avril 2000, ainsi que le 18 mai 2000.

    O. D.