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2001 - Page 25

  • Son œuvre dans les collections privées (4)

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    N° d'inv. 385. Photo Pierre Juhel

     

    Comme pour la série des serpents, cette gouache sur papier (66x51,5) a été peinte au cœur de l'été 2001, période où les œuvres animalières d'Yves s'enchaînent avec frénésie, quotidiennement. Cet imposant gorille est signé au recto, et daté du 14 août 2001.

    L'œuvre, appartenant dorénavant à un collectionneur privé, a été vendue aux enchères en juin 2011.

  • L'œuvre de la semaine (6)

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    N° d'inv. 59. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    De juin à septembre 2001, Yves Juhel a peint des dizaines d'œuvres animalières. Bovins, chiens, moutons, chèvres, singes, tigres, papillons, cochons, souris, cerf... A l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats... En quelques mois, il va constituer le cœur de son bestiaire, qui connaîtra quelques échos l'année suivante.

    Un bestiaire dont on a déjà écrit, plus haut, qu'il se nourrissait des bronzes animaliers du XIXe siècle dont il s'était fait une spécialité, ainsi que des animaux côtoyés quotidiennement en Corse. Mais où est-il allé cueillir la faune sauvage qu'il a peinte ? A t-il travaillé sur photo ? Est-il allé croquer quelques-uns de ces animaux dans un zoo ? 

    Quatre huiles sur toile représentent ainsi des serpents. Celle-ci, de format moyen (73x92) est signée et datée du 10 août 2001. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (4)

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                                             N° d'inv. 202. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Dans l'œuvre ayant survécu à Yves Juhel, la gouache ne fait son apparition qu'au début 2001. Soit parce que ses créations antérieures ne lui ont pas plu, ou étaient considérées comme inabouties, ce qui a pu le conduire à les détruire. Soit tout simplement parce qu'il a alors décidé de  passer à autre chose, de travailler sur de nouveaux formats, de s'immerger dans de nouvelles techniques.

    Il faut noter que cette période coïncide avec la fermeture de l'Artsenal. De son atelier lui permettant de travailler sur des grands formats, tout en menant de front sur une même période plusieurs ouvrages, il doit passer à l'espace exigu d'un appartement, ne lui offrant guère la possibilité de stocker et de faire sécher plusieurs huiles en même temps. Est-ce ce qui l'a conduit à opter pour la gouache, et à travailler sur des formats plus standards ? Difficile à affirmer avec certitude. Toujours est-il que les contingences matérielles ne vont pas l'arrêter en plein élan. La gouache lui permet de s'exprimer, ce qu'il semble faire avec une nouvelle frénésie.

    En janvier 2001, il peint ainsi une vingtaine d'œuvres sur papier, de format 65x50. Une toute première série de gouaches qui en appellera bien d'autres, et qu'il semble avoir bâtie autour de personnages cyclopéens (sur deux de ces œuvres, le mot "Cyclope" apparaît d'ailleurs). Cette gouache-ci est signée au recto, et datée de janvier 2001. 

    O. D.

  • Le Grand Cerf à Kerdévot

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                Le Grand Cerf, n° d'inv. 179. Prix : contacter la Galerie de Bretagne. Photo Olivier Desveaux

     

    Le Grand cerf, c'est comme si...

    Je lève les yeux et ne peux retenir un mouvement de surprise ! Il est là, immobile dans la lumière gris bleue de l'hiver, et me regarde. 

    C'est comme s'il m'avait sentie arriver et m'observait déjà bien avant que je ne l'aperçoive. Je suis figée et n'ose plus un battement de cil, comme si j'avais peur de l'effrayer. Il est immense et majestueux, saisissant par sa présence et son charisme.

    Il occupe tout l'espace, comme si la toile n'était qu'une fenêtre sur ses horizons habituels de forêts et de clairières enneigées dans lesquels il allait brusquement disparaître. 

    C'est comme si son souffle chaud et humide, condensé en petits volutes blancs et mêlé aux tourbillons de flocons, lui créait un écrin de mystère.

    Le Grand Cerf est magique, c'est comme s'il était vrai et rêvé à la fois. Comme s'il était illusoire de croire que ce bel animal sauvage et craintif allait demeurer là...

    Venez le voir, et gardez les yeux grands ouverts !

    Marjolaine Rousset

  • L'œuvre de la semaine (3)

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                                                 N° d'inv. 55. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    De son repaire de Moïta, en Corse, Yves a étoffé son bestiaire de toute une foule d'animaux que l'on croise là-bas, sur les hauteurs de la Castagniccia, au détour du moindre virage. Vaches, cochons, chèvres, ânes... Je me souviens de ces trois baudets qui, durant l'été 2005, passaient une grande partie de leur temps dans les rues du village, et devant lesquels il valait mieux céder le passage. Ils avaient le coup de dent facile, ces trois ânes...

    Cet âne rouge et vert, peint à la fin de l'été 2001, semble bien plus paisible. Datée des 4, 15, 19 et 22 septembre, et signée au verso, cette huile de moyen format (73x54) a déjà été exposée, notamment en Sologne, en 2010, 2011 et 2012, lors du Festival international de l'art animalier. 

    O. D.