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1999 - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (265) : la plante bien taillée

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    N° d'inv. 337. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un pot, un feuillage, une plante bien taillée, mais pas de tiges, juste des feuilles semblant voler, unies les unes aux autres par un champ magnétique... Nous sommes ici au tournant des années 1998 et 1999, en hiver, comme indiqué au dos de cette toile, à côté de la signature de l'artiste. La période est faste, pour Yves Juhel. Il déploie alors une belle série monumentale, des bouquets et plantes bien rangés dans leurs vases et leurs pots. Le plus souvent dans de grands formats.

    Ici, la toile est haute de 195 cm et large de 130 cm. On y retrouve cette géométrie symétrique et rigoureuse qu'il développe dans toute la série, cette ambiance floue et vaporeuse qui enveloppe alors son œuvre, son sens du fond très travaillé, son jeu de la transparence et de la densité. Au recto, il apporte sa touche finale : "Yves Juhel 1999". En bas à droite, la toile, vraisemblablement victime d'un incident, à été recousue, verticalement, sans doute par le peintre lui-même.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (245) : la forêt au bout du champ

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    N° d'inv. 324. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette huile sur toile en grand format (180x180) appartient à une petite série d'œuvres peintes au tournant de 1999 et 2000. Quelques paysages réalisés sur des toiles de vaste dimension, parmi lesquels on retrouve notamment ceux inventoriés sous les numéros 76, 180 et 182, ou bien encore le 331, commencé en février 2000 mais achevé plus d'un an plus tard.

    Avant cette série, Yves Juhel s'était déjà essayé aux paysages, à travers des dessins au fusain et à la sanguine, dans un premier temps, en 1996, puis ses petites huiles, commencées la même année. Et d'autres séries suivront.

    Là, c'est au sortir de sa série sur les bouquets en pot que l'artiste se penche sur de grands paysages, vastes étendues de nature. Avec ce tableau, on est toutefois loin des univers à la Turner qui émergent de quelques-unes des toiles de la série. Un ciel bleu, un vert flamboyant qui pourrait laisser penser à un bois au début de l'été et, au premier plan, comme un champ mêlant une terre jaune ou beige et une végétation verte... La composition semble simple, ici. Sans doute plus qu'elle ne l'est en réalité.

    Ce tableau a été commencé, comme le N° 180, le 18 octobre 1999.  Il inaugure la série, et sera le premier à être achevé, le 1er novembre. Deux autres dates sont également inscrites au dos de l'œuvre, à côté de la signature de l'artiste : les 20 et 22 octobre. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (236) : le plus petit des bouquets

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    N° d'inv. 51. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette toile d'Yves Juhel n'est ni datée, ni signée. Pourtant, nul doute qu'elle est bien de lui. Elle s'inscrit en effet pleinement dans la série des bouquets en pots, que l'on peut retrouver en cliquant ici

    On y retrouve tous les éléments qui composent cette série : le support de la table ou du sol, le vase, et ces fleurs émergeant à peine dans le flou. Pas de doute donc : même sans date, cette toile a été peinte, comme les autres, en 1999.

    Une particularité toutefois : sa taille, de 33x24. Alors que tous les autres tableaux de la série ont été peints en moyen, voire en grand format, celui-ci est le plus petit. Pourrait-il s'agir d'une étude qui aurait lancé la collection sur une plus vaste échelle ? D'un essai, qui pourrait expliquer l'absence de signature ? Impossible à dire...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (224) : un bouquet de fruits

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    N° d'inv. 828. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Avec l'œuvre présentée cette semaine, nous sommes à la frontière entre deux séries : celle des bouquets en pots, et celle des fruits. Cette huile de taille assez grande (un carré de 100x100) a été peinte sur papier marouflé sur toile, ce qui est assez rare, dans l'œuvre d'Yves Juhel.

    Outre l'année qui figure au recto, à côté de la signature de l'artiste, elle en compte deux autres au verso : décembre 1998 et janvier 1999. Une période qui, justement, correspond à une jointure entre ces deux séries. De celle des bouquets (voir la rétrospective ici), on retrouve bien sûr le pot, mais aussi une sorte de flou général, une brume semblant masquer le fond dont se détachent toutes ces sphères blanches. Ce fond se décline en deux parties : un cadre plus clair et, à une dizaine de centimètres des bords, une sorte de nuage jaune, englobant le sujet principal. Tout autour volent ce qui pourrait être des petites feuilles, elles aussi voilées par le brouillard.

    De la série des fruits (série à voir ici), cette huile possède les mêmes rondeurs, ainsi que l'agencement général de la toile, accumulation de formes charnues presque indépendantes les unes des autres, même si ici, elles sont unies par de fines tiges blanches. Un agencement identique à celui de la toile inventoriée sous le N° 339, par exemple, et qui a été peinte exactement à la même période, avec ce titre laissé par Yves Juhel : "fruits".

    Ici encore, chaque boule porte un minuscule point jaune. Cœur de la fleur ? Style ou pédoncule du fruit ? Sur ce point aussi, l'artiste laisse planer l'ambiguïté. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (218) : un bouquet dans la brume

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    N° d'inv. 5. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'une des œuvres les plus imposantes peintes par Yves Juhel. Dans sa courte carrière en effet, la toile la plus volumineuse peinte par l'artiste reste Le Grand cerf (N° 179), en 200x200. Derrière, on compte huit tableaux au format 200x170, dont celui-ci. 

    Cette toile datée, au verso, de 1999, appartient à la première série des bouquets (voir la rétrospective ici). Une série dans laquelle les fleurs sont en pot, ou en vase, et le plus souvent voilées par une sorte de brume. Et c'est bien le cas, ici. Du sol (ou de la table), du vase et des fleurs, on ne distingue que les silhouettes d'un rose-violet, se découpant difficilement dans un brouillard jaunâtre. L'artiste joue ici avec les transparences, les flous et les dégradés, se plaisant à imposer une ambiance empreinte de mystère, d'étrangeté...

    O. D.