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Gouaches - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (113) : la chèvre au regard triste

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    N° dinv. 691. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes ici à nouveau dans la frénésie de l'été 2002, lorsqu'Yves Juhel a peint une foule d'animaux. Au cœur du mois d'août, le 13, comme indiqué en haut à droite, juste à côté de la corne grise.

    Mais que veut exprimer cette chèvre, avec son regard désabusé, voire triste ? Une humeur rehaussée par la composition de cette œuvre. En effet, contrairement à tous les autres "portraits" d'animaux peints durant cette période, ici, les contours sont particulièrement flous. La gouache, très diluée, a dans un premier temps donné la forme globale. Une gouache qui s'est en outre dispersée, éclatée, rayonnant autour de l'animal, comme autant de poils laineux.

    Sans les deux cornes grises, difficile de dire, à ce stade, à quel animal on a affaire. Comme si l'artiste avait lui-même hésité un temps. Quelques traits à l'encre, deux oreilles amples, un fin museau et deux petits yeux, lèveront finalement tout doute. 

    A noter que cette œuvre, peinte sur papier (65,5x50) n'est, hélas, pas signée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (111) : un portrait parmi tant d'autres

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    N° d'inv. 417. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Mais quel est donc ce personnage qu'Yves Juhel a peint près d'une soixantaine de fois, entre mars et juillet 2003 ? Toujours ce plumet au côté... Encore cet oeil unique, qui apparaît ici sur le bleu du visage... Et puis cette forme de 2... C'est maintenant le dixième portrait de cette série que nous présentons sur ce blog (voir, entre autres, les N° 373, 407 ou 411), et toujours le même mystère...

    Tous ont été peints à la gouache, sur papier au format Raisin (65x50), et la série propose une extraordinaire diversité de nuances, de variations, d'approches, tout en maintenant une ligne claire aux formes et accessoires récurrents. Pour cet exemplaire, pas de signature de l'artiste, mais plusieurs dates, s'entrecroisant avec celles de nombreuses autres oeuvres, et donc rappelant qu'Yves se plaisait à laisser une œuvre de côté et à y revenir quelques jours, voire quelques semaines plus tard, même pour des gouaches. Celle-ci est ainsi datée des 18, 21 et 22 mai 2003, puis du 25 juin de la même année.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (109) : quel âne !

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    N° d'inv. 679. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Comme durant les beaux mois de 2001, Yves Juhel a peint énormément d'animaux pendant l'été 2002. Un production qui s'est toutefois concentrée sur un seul mois. En effet, l'artiste n'a, à notre connaissance et en l'état actuel de notre inventaire, laissé aucune œuvre datée entre le 22 septembre 2001 et le 27 juillet 2002. Gros passage à vide ? Oeuvres détruites ? Etat lacunaire de nos recherches ? Difficile à dire... Toujours est-il qu'à compter du 27 juillet, et jusqu'au 23 août, il a laissé une cinquantaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain, représentant essentiellement des "portraits" d'animaux. Et dans toute cette série, pas moins d'une douzaine de gouaches portent la mention du 16 août 2002. 

    C'est le cas de cette gouache sur papier (65,5x50) représentant un âne, peint donc exactement au même moment que deux autres œuvres déjà présentées ici, la N° 568 (peinte les 14, 15 et 16), et la N° 384 (peinte les 16 et 19). Pour cet âne bleu de face qui regarde l'observateur d'un air un brin suspicieux, une seule date : celle du 16 8 02, journée particulièrement féconde dans l'œuvre de l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (107) : un cochon aux yeux pochés

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    N° d'inv. 628. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Encore un des représentants du vaste bestiaire peint par Yves Juhel durant l'été 2001. Cette fois, il s'agit d'un cochon à la mine un peu déconfite, avec ce qui pourrait s'apparenter à deux yeux au beurre noir.

    Si l'animal a été peint à la gouache, quelques traits de fusain apparaissent, l'artiste ayant jeté sur le papier (50x65,5) quelques contours avant de lui donner chair. Etonnement, les coulures laissent à penser qu'Yves a abordé cette œuvre dans deux sens.

    Autre chose intrigante : la double date, en bas à gauche. Si celle du "10 8 01" (10 août 2001) ne semble faire aucun doute, les chiffres suivants, en noir ("10 9 8") nous ont longtemps laissé perplexe. La lumière est venue en tournant cette gouache dans le sens des coulures allant le vers le haut. Et là, une seconde date est apparue : le 8 juin 2001 ("8 6 01").

    Nous sommes donc là face à une œuvre assez inédite d'Yves Juhel : une gouache travaillée en deux temps bien distincts (ce que nous ne connaissions jusque-là que pour ses huiles). D'abord en juin dans un sens puis, après avoir dormi plusieurs semaines dans un coin, elle a été reprise dans l'autre sens en août, donnant vie à ce cochon aux yeux pochés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (103)

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    N° d'inv. 442. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'ultime série réalisée par Yves Juhel en 2003 est une galerie de portraits, peints à la gouache sur papier (65x50). Des portraits plus ou moins stylisés, qui ont pu prendre des formes différentes au fil des semaines et des mois (forme de 2; ou forme plus ronde avec un cou large, comme ici; présence ou non d'un œil unique...), et s'agrémenter d'accessoires divers et variés (plumes, perles...). Nous avons déjà présenté sur ce blog quelques-unes de ces dernières œuvres, comme le N° 407 (peint en mars 2003), le N° 190 (mars), le N° 393 (mars), le N° 411 (mars), le N° 399 (mars), le N° 402 (mai), le N° 373 (juin) et le N° 431 (juillet).

    Le portrait représenté ici date du 3 juillet 2003. Il présente une particularité, le distinguant du reste de la série : l'artiste l'a peint dans un cadre intérieur, réduisant les limites de la feuille de papier.

    O. D.