L'œuvre de la semaine (313) : drôle d'oiseau

N° d'inv. 822. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Début juin 2001. Yves Juhel décide de poursuivre son immense bestiaire. Pour se refaire la main et l'inspiration, le 1er, il dessine une douzaine d'animaux au fusain, sur des feuilles en petit format. Nous avons déjà vu ici les lapins (N° 814), l'ours (N° 815), l'écureuil (N° 817) et le rat (N° 819 et N° 820) -avec toujours quelques incertitudes concernant les espèces-, voici un oiseau, bien difficile à déterminer. Peut-être un hibou ? Le volatile semble ici posé sur une branche, entouré de feuillages. 

Son format : 25x25. Hélas, comme tous les autres dessins de cette série, il porte des traces d'humidité. 

O. D.

L'œuvre de la semaine (312) : papillon disproportionné

N° d'inv. 620. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Du 1er au 13 juillet 2001, Yves Juhel peint une série d'une vingtaine de papillons. En voici un exemplaire supplémentaire daté, comme deux autres de la série, du 7 juillet. 

Cette œuvre sur papier (65,5x50) mêle le fusain et la gouache. L'insecte, construit classiquement selon un axe de symétrie vertical, présente des ailes supérieures disproportionnées au regard des inférieures. En noir, au fusain, une partie des contours, les antennes, et les motifs des ailes. Mais les tons rouges l'emportent, sur un papier que l'artiste a fait souffrir, le mouillant et le brossant, au point de lui donner un aspect très peluché, voire même de le trouer (la feuille est réparée au ruban adhésif, au dos, au milieu).

Outre la signature et la date, inscrites au recto, le nombre 20 a été noté au verso par le peintre. Au total, seuls trois sont ainsi numérotés, portant les chiffres 18, 20 et 21. Ce qui peut laisser entendre que l'artiste répertoriait certaines de ses séries. 

O. D.

L'œuvre de la semaine (310) : bélier de profil

N° d'inv. 189. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Début 2001, alors qu'il peint sa série de cyclopes (voir, entre autres, les N° 210, 202, ou 191), Yves Juhel fait un pas de côté et pose, à la gouache, deux béliers de profil. Les tons sont similaires à ceux de ses personnages à l'œil unique. Le format : 50x65. Ici, dans le coin inférieur droit, l'artiste a apposé sa signature et une date, janvier 2001.

Cette œuvre préfigure le vaste bestiaire qui occupera le peintre une grande partie de cette année 2001. Elle est encadrée, sous verre, au format 71x86. Elle a été exposée entre 2013 et 2015 dans le Finistère, d'abord lors d'un événement consacré à Yves Juhel, puis à la Galerie de Bretagne, à Quimper, qui, en cet été 2023, célèbre son trentième anniversaire.

O. D.

 

L'œuvre de la semaine (309) : le basset

N° d'inv. 517. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Le 31 août 2001, Yves Juhel signe seize dessins de chiens. Trois d'entre eux ont déjà été présentés sur ce blog (N° 513, 520 et 525). Après le lévrier, le bouledogue et le teckel, en voici un quatrième : le basset. 

Nous sommes là au cœur du grand bestiaire peint par l'artiste durant l'été 2001. Mais ce jour-là, il abandonne ses pinceaux, et réalise plusieurs études. Des dessins sur papier au format Raisin, tous datés, mais non signés, travaux préparatoires à des œuvres peintes et signées, celles-là, qui donneront vie à d'autres chiens.

O. D.

L'œuvre de la semaine (305) : l'animal gris bleuté

N° d'inv. 646. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Avec cette gouache sur papier (65,5x50), nous sommes au cœur des séries animalières peintes par Yves Juhel, notamment durant cette année 2001, si riche. Une année, et surtout un été, durant lesquels l'artiste a peint de très nombreuses œuvres représentant des animaux, gouaches, mais aussi huiles de tous formats.

L'animal représenté ici est difficile à déterminer. Mouton ? Chien ? Comme une autre gouache peinte le même jour, le 6 août 2001 (N° 626), peu d'indices sur l'intention de l'artiste. Si celle-ci n'est pas signée, les deux ont bien été peintes dans un même élan. Même thématique, même date, mêmes tons, même technique... Ces couleurs gris-bleuté, ces lignes noires et vertes, ce sens du mouvement montrent que nous sommes ici face à deux œuvres sœurs. 

O. D.