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2001 - Page 14

  • L'œuvre de la semaine (151) : un bouledogue au fusain

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    N° d'inv. 520. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Combien de temps a-t-il fallu à Yves Juhel pour boucler cette série ? Deux heures ? Six heures ? Toute la journée ? Ce qui est certain, c'est que pas moins de seize dessins au fusain, sur papier (65x50) ont été réalisés en un seul jour, le 31 août 2001. Seize dessins datés, mais non signés par l'artiste, et représentant tous des chiens, de toutes races et dans les postures les plus variées. Ici un bouledogue assis et attentif... Là un lévrier marchant, le regard tourné vers l'observateur (N° 513)... 

    Nous sommes là au cœur de la grande série animalière de l'été 2001. Mais cette journée, il a abandonné ses pinceaux pour le charbon, et s'est lancé dans une vaste étude canine, dont on a déjà vu qu'elle avait donné lieu à de nombreuses huiles (N° 22, par exemple) et gouaches (comme le N° 652).

    Ces seize dessins sont stockés dans un carton portant les mentions : "été 2001, Issy-les-Moulineaux". Ils ont donc été réalisés lorsqu'Yves Juhel était encore dans les ateliers collectifs de l'Artsenal. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (150) : sortie de bain... de boue

    yves juhel,art,peintre,peinture,l'œuvre de la semaine,huile,toile,animaux,2001,cochon

    N° d'inv. 31. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Ce cochon semble tout droit sorti de son bain de boue. Seules ses pattes et une de ses oreilles paraissent épargnées par cette terre qui, entre brun et noir, le recouvre en grande partie, laissant à peine apparaître sa bouche et son groin.

    Ce tableau appartient à cette vaste série animalière peinte par Yves Juhel durant l'été 2001. Trois dates ont été inscrites au verso : les 9, 13 et 15 septembre, cette dernière correspondant également au jour d'achèvement de deux œuvres majeures de l'artiste, le fameux Grand cerf (N° 179), ainsi que la vache accompagnée de son veau (N° 333). Il fait aussi écho à un autre cochon achevé quelques jours plus tôt, le 11 septembre (N° 367). 

    Cette toile a été peinte à l'huile, et son châssis mesure 92x73. Gros défaut toutefois : l'artiste ne l'a pas signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (146) : le papillon bleu

    yves juhel, peintre, peinture, art, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2001, animaux, papillon

    N° d'inv. 543. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une petite vingtaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain est rangée dans un carton portant la mention "Gouaches et fusains, papillons, été 2001, Issy les Moulineaux". Des œuvres réalisées entre le 1er et le 13 juillet, dans l'atelier qu'Yves Juhel occupait alors, à l'Artsenal, dans les Hauts-de-Seine. 

    C'est le quatrième papillon de cette série que nous présentons ici, après ceux numérotés 537, 541 et 548. Entre ses contours grossiers et ses ailes d'un bleu délicat, l'animal semble d'une grande fragilité, comme s'il était en fin de vie, lorsque les extrémités s'écaillent et se brisent, le laissant à la merci du vent et des prédateurs.

    Cette œuvre a été peinte en deux temps. Une date, en bas au centre, est presque invisible : le 7 juillet 2001. L'autre, en bas à droite, apparaît sous la signature de l'artiste : le 8 juillet 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (145) : le premier d'une longue série

    Yves Juhel 632-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 632. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette gouache sur papier (50x65) est la première œuvre animalière d'Yves Juhel en 2001. Après celle-ci, datée du 4 juin, et jusqu'à fin septembre, l'artiste va en effet peindre, à l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats possibles, plus de 130 œuvres représentant toutes formes d'animaux. Trois mois et demi de frénésie autour d'un seul thème...

    Sans doute qu'en s'attaquant à cette feuille de papier, en ce début juin 2001, Yves Juhel était loin d'imaginer vers quelle aventure elle le conduirait. Un peu de gouache très diluée pour cette première, et pour figurer le pelage de l'animal, une technique étrange que nous n'avons pu identifier. Peinture griffée, comme passée à la brosse métallique ? Ou crayonnage appliqué sur le fond de couleur ? Difficile à dire. Tout comme il est difficile d'identifier l'animal représenté ici, entre le chien, le mouton, la marmotte ou le ragondin... 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (142) : "Résistance de coquelicots"

    Yves Juhel 67-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 67. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La réalisation de la série des "Bouquets éclatés" s'est étalée sur plusieurs mois, entre les printemps 2000 et 2001. A cette époque, Yves Juhel travaille dans les ateliers collectifs de l'Artsenal, à Issy-les-Moulineaux. Il a de l'espace, et il a du temps. Il peut donc s'attaquer à de grands formats simultanément, les laisser reposer quelques jours ou quelques semaines, puis y revenir. 

    Ainsi, au dos de cette huile sur toile de 180x180, l'artiste a inscrit sept dates (dont une répétée). Il commence, au côté de sa signature, par le 14 mars 2001 et le 24 août 2000, à savoir la date d'achèvement du  tableau, et celle de son commencement. Puis, à l'envers, il détaille toutes ses interventions : les 25, 29 et 31 août 2000, le 4 octobre 2000, et enfin le 14 mars 2001. Soit un travail d'intense activité pour peindre le fond, durant l'été 2000 (ces fameux fonds dont un de ses amis artistes disait qu'ils étaient extraordinaires et qu'ils auraient pu se suffire à eux seuls); puis deux retours sur la toile, à l'automne, et enfin des mois plus tard, en mars de l'année suivante.

    Une dernière intervention déterminante pour cette belle œuvre, puisqu'elle a sans doute conduit Yves à peindre ses fleurs. Mais alors que dans les autres tableaux de la série, les bouquets explosent, à partir d'un magma central, pétales et tiges éclaboussant pêle-mêle la toile, ici les fleurs restent droites, entières, toutes rassemblées dans la partie inférieure de la composition. Le noyau central explosif est bien là, mais il semble moins actif, moins violent, moins vif que dans certains tableaux, comme par exemple ceux numérotés 14 et 183. Les veinules qui s'en écoulent, vers le bas de l'œuvre, comme autant de mini cours d'eau, protégeraient-elles les fleurs ? D'ailleurs, une fois n'est pas coutume, le tableau porte un titre, qui semble exprimer parfaitement les intentions de l'artiste : "Résistance de coquelicots". 

    O. D.