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gouache - Page 26

  • L'œuvre de la semaine (24)

    Yves Juhel 373-Photo OD.JPG

                                                            N° d'inv. 373. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    La série de "portraits" qu'Yves Juhel a peint dans les semaines qui ont précédé son accident est composée de dizaines de gouaches sur papier (en format 65x50). A l'image du n°190, que nous avons déjà présenté sur ce blog, ce personnage est affublé d'une sorte de toupet ou de plumes, véritable fil conducteur de cette vaste série.

    Cette gouache est signée, et datée de juin 2003. Son support papier présente la particularité d'être pelucheux, usé, comme s'il avait été frotté après avoir été imbibé d'eau. Un effet sans doute recherché par l'artiste, toujours désireux de s'exprimer bien au-delà de deux dimensions, en travaillant également dans la matière, dans le volume. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (16)

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                                      N° d'inv. 190. Prix : contacter la Galerie de Bretagne. Photo O. D.

     

    Dans les quelques mois qui ont précédé son accident, Yves semblait avoir fait de la gouache son matériau de prédilection. Il s'était notamment lancé dans une vaste série de portraits, galerie de personnages descendant de sa série de cyclopes de 2001 (voir par exemple le n° 202 ou certaines des œuvres retrouvées récemment en Corse).

    Ces personnages de 2003 ont leur caractère propre. Très souvent ornés de plumes, comme ici, ou de colliers à grosses perles, ils semblent avoir été peints dans une sorte de mouvement à la fois fluide et frénétique. Pour beaucoup, les contours prennent la forme d'une sorte de chiffre 2. 

    C'est le cas avec cet "Indien" peint le 17 mars 2003. Cette gouache sur papier (format 65x50), signée, est sous verre et encadrée. Elle a été présentée lors de l'exposition de Kerbernez, en 2013, et est aujourd'hui encore visible à la  Galerie de Bretagne, à Quimper. 

    O. D.

  • Son œuvre dans les collections privées (4)

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    N° d'inv. 385. Photo Pierre Juhel

     

    Comme pour la série des serpents, cette gouache sur papier (66x51,5) a été peinte au cœur de l'été 2001, période où les œuvres animalières d'Yves s'enchaînent avec frénésie, quotidiennement. Cet imposant gorille est signé au recto, et daté du 14 août 2001.

    L'œuvre, appartenant dorénavant à un collectionneur privé, a été vendue aux enchères en juin 2011.

  • Son œuvre dans les collections privées (3)

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                                                                                    N° d'inv. 172, Photo Pierre Juhel

     

    Dans les séries animalières, les bovins tiennent une très large place. Parmi toutes les gouaches qu'il a laissées, Yves Juhel a ainsi peint de nombreux "portraits" de bovidés. Un an jour pour jour avant sa mort, il est en Corse pour réaliser, sur papier (66x50), cette tête particulièrement savoureuse, dans son "plat" circulaire ou sortant d'un hublot, et toute environnée de papillons estivaux. Une vache (à moins que ce ne soit un veau ?) sans aucun doute croisée au détour d'une route, dans les environs de Moïta.

    L'œuvre, non signée, est datée des 17 et 18 août 2002. Sa propriétaire l'a faite encadrer et placer sous verre. Un encadrement réussi qui ne manque pas de la mettre en valeur. 

    O. D.

    Yves Juhel 172-Photo OD (encadré).JPG

                                 Photo Olivier Desveaux

     

     

  • L'œuvre de la semaine (4)

    Yves Juhel 202-Photo OD.JPG

                                             N° d'inv. 202. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Dans l'œuvre ayant survécu à Yves Juhel, la gouache ne fait son apparition qu'au début 2001. Soit parce que ses créations antérieures ne lui ont pas plu, ou étaient considérées comme inabouties, ce qui a pu le conduire à les détruire. Soit tout simplement parce qu'il a alors décidé de  passer à autre chose, de travailler sur de nouveaux formats, de s'immerger dans de nouvelles techniques.

    Il faut noter que cette période coïncide avec la fermeture de l'Artsenal. De son atelier lui permettant de travailler sur des grands formats, tout en menant de front sur une même période plusieurs ouvrages, il doit passer à l'espace exigu d'un appartement, ne lui offrant guère la possibilité de stocker et de faire sécher plusieurs huiles en même temps. Est-ce ce qui l'a conduit à opter pour la gouache, et à travailler sur des formats plus standards ? Difficile à affirmer avec certitude. Toujours est-il que les contingences matérielles ne vont pas l'arrêter en plein élan. La gouache lui permet de s'exprimer, ce qu'il semble faire avec une nouvelle frénésie.

    En janvier 2001, il peint ainsi une vingtaine d'œuvres sur papier, de format 65x50. Une toute première série de gouaches qui en appellera bien d'autres, et qu'il semble avoir bâtie autour de personnages cyclopéens (sur deux de ces œuvres, le mot "Cyclope" apparaît d'ailleurs). Cette gouache-ci est signée au recto, et datée de janvier 2001. 

    O. D.