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Personnages - Page 21

  • L'œuvre de la semaine (16)

    Yves Juhel 190-Photo OD.JPG

                                      N° d'inv. 190. Prix : contacter la Galerie de Bretagne. Photo O. D.

     

    Dans les quelques mois qui ont précédé son accident, Yves semblait avoir fait de la gouache son matériau de prédilection. Il s'était notamment lancé dans une vaste série de portraits, galerie de personnages descendant de sa série de cyclopes de 2001 (voir par exemple le n° 202 ou certaines des œuvres retrouvées récemment en Corse).

    Ces personnages de 2003 ont leur caractère propre. Très souvent ornés de plumes, comme ici, ou de colliers à grosses perles, ils semblent avoir été peints dans une sorte de mouvement à la fois fluide et frénétique. Pour beaucoup, les contours prennent la forme d'une sorte de chiffre 2. 

    C'est le cas avec cet "Indien" peint le 17 mars 2003. Cette gouache sur papier (format 65x50), signée, est sous verre et encadrée. Elle a été présentée lors de l'exposition de Kerbernez, en 2013, et est aujourd'hui encore visible à la  Galerie de Bretagne, à Quimper. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (10)

    Yves Juhel 158-Photo OD.JPG

                       N° d'inv. 158. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Encore un nouvel univers exploré par Yves Juhel. Nous sommes ici au milieu des années 90. Si ses huiles sont très souvent marquées par les volumes qu'elles déploient sur trois dimensions, on atteint avec cette série les sommets de ce qu'Yves a laissé en matière de masses et de reliefs.

    Cette série est composée d'une dizaine de petits formats (ce tableau mesure 24,5x16,5 cm) représentant d'étranges personnages à grosse tête, tels qu'on en retrouve dans d'autres œuvres d'Yves et à d'autres périodes. Celui-ci est daté des années 1994 et 1995, et signé. Le tableau est entouré d'un galon noir qui a été posé par l'artiste. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (8)

    Yves Juhel 82-Photo OD.JPG

                                                  N° d'inv. 82. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Petit saut dans le temps... Nous sommes là en 1992. Yves Juhel peint alors à Bondy (93), dans le garage de la maison familiale. C'est une période d'intense production, et de nombreuses destructions volontaires aussi. J'ai le souvenir d'un feu allumé dans le jardin, faisant disparaître à jamais des toiles dont il n'était pas satisfait, et ce malgré la fortune que représentait pour lui les matériaux qu'il brûlait. De cette période, il a toutefois conservé de nombreuses œuvres. Comme cette huile sur toile tirée d'une étonnante série de nus féminins.

    Cette œuvre de grand format (161x130) présente la particularité d'être composée de quatre châssis assemblés. Volonté artistique ? Contrainte due à la nécessité d'économiser le bois et la toile ? Encore une fois, seul Yves aurait pu répondre à ces questions. 

    Signature et date (4 février 1992) sont gravées dans la peinture, au recto.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (4)

    Yves Juhel 202-Photo OD.JPG

                                             N° d'inv. 202. Prix : nous contacter. Photo Olivier Desveaux

     

    Dans l'œuvre ayant survécu à Yves Juhel, la gouache ne fait son apparition qu'au début 2001. Soit parce que ses créations antérieures ne lui ont pas plu, ou étaient considérées comme inabouties, ce qui a pu le conduire à les détruire. Soit tout simplement parce qu'il a alors décidé de  passer à autre chose, de travailler sur de nouveaux formats, de s'immerger dans de nouvelles techniques.

    Il faut noter que cette période coïncide avec la fermeture de l'Artsenal. De son atelier lui permettant de travailler sur des grands formats, tout en menant de front sur une même période plusieurs ouvrages, il doit passer à l'espace exigu d'un appartement, ne lui offrant guère la possibilité de stocker et de faire sécher plusieurs huiles en même temps. Est-ce ce qui l'a conduit à opter pour la gouache, et à travailler sur des formats plus standards ? Difficile à affirmer avec certitude. Toujours est-il que les contingences matérielles ne vont pas l'arrêter en plein élan. La gouache lui permet de s'exprimer, ce qu'il semble faire avec une nouvelle frénésie.

    En janvier 2001, il peint ainsi une vingtaine d'œuvres sur papier, de format 65x50. Une toute première série de gouaches qui en appellera bien d'autres, et qu'il semble avoir bâtie autour de personnages cyclopéens (sur deux de ces œuvres, le mot "Cyclope" apparaît d'ailleurs). Cette gouache-ci est signée au recto, et datée de janvier 2001. 

    O. D.