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  • L'œuvre de la semaine (193) : "Le vieux mur", "La chambre rose"

    Yves Juhel 342-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 342. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Pour le printemps 1996, le fonds Yves Juhel se compose essentiellement d'études à l'encre et au fusain. Et au milieu de ces dessins émerge cette œuvre étonnante, ne s'intégrant à aucune série. Une huile sur toile de 200x170 au fond très travaillé, annonçant sans doute les fonds des œuvrent de grand format qui naîtront quelques années plus tard, à partir de 1999. Et sur cette matière rose volontairement tachée par l'artiste, une frise au pochoir... Un pochoir découpé dans du carton et qui a été inventorié, tout comme quelques essais, à la peinture plus ou moins diluée, d'intensités variables, réalisés sur une feuille de papier.

     

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile

    N° d'inv. 778. Photo : O. D.

     

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile

    N° d'inv. 778 bis. Photo : O. D.

     

    L'explication de cette toile figure en fait au dos, dans le double titre qu'Yves Juhel lui a donné : "Le vieux mur", "La chambre rose". On imagine ici une chambre décorée d'un papier peint rose, rehaussé de cette frise grisâtre, et dont les couleurs défraichies ont souffert des affres du temps et d'une infiltration d'eau. Outre sa signature, l'artiste a également inscrit ces dates : mai/juin 1996.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (192) : l'arbre au sommet de la colline

    Yves Juhel 162-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 162. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Au milieu des années 90, entre deux personnages à grosse tête, difformes, évoluant en trois dimensions, dans une sorte de magma, Yves Juhel a peint une petite série composée de huit arbres flamboyants. Comme pour ses personnages, ces arbres, plantés au sommet d'une colline, sont taillés dans une matière grasse, rugueuse, qui donnerait à toucher autant qu'à voir, et où accroche et se heurte la lumière.

    Certains de ces majestueux sont en grand format; d'autres non, à l'image du N° 151 et de celui-ci, peint sur une toile de 35,5 x 27,5. Il émerge ici d'une terre rouge et brune, et se détache sur un ciel gris d'orage et partiellement bleu. 

    Au dos de cette petite toile, l'artiste a signé et indiqué l'année de sa réalisation : 1995.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (191) : labours sous un ciel rosé

    yves juhel, art, peinture, peintre, l'œuvre de la semaine, 1997, huile, toile, paysage

    N° d'inv. 112. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les nombreuses séries de paysages peintes par Yves Juhel, beaucoup l'ont été sur des toiles de petit format, à l'image de celle dont est tiré ce tableau, en 24x16. Il appartient à un petit groupe de cinq paysages verticaux, où les strates horizontales, les plus sombres, évoquent des labours en hiver, et s'éclaircissent en se rapprochant de la ligne d'horizon et de la lumière du ciel. Ici, un beau ciel rosé par un soleil de fin de jour...

    Ces cinq toiles ne sont hélas pas signées. Elles sont en revanche datées de février (comme celle-ci et la N° 110) et de mars 1997.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (190) : l'ombre d'un bouquet

    Vignette 17.jpg

    N° d'inv. 17. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets d'Yves Juhel se répartissent en deux séries, peintes pour l'essentiel sur des toiles de grand format : d'une part des compositions en pot, réalisées entre 1998 et 1999; et d'autre part des "bouquets éclatés", peints entre 2000 et 2001 (voir ici) avec, pour certains d'entre eux, un pot ou un vase encore à peine esquissé.

    Celui que nous présentons cette semaine sort toutefois du lot. Par ses dimensions (180x180), par sa composition (avec son pot bien distinct), il semble appartenir à la première série. Le fond est très travaillé, comme pour toutes les œuvres peintes par Yves au tournant du millénaire. Et si les fleurs (ou leurs ombres) paraissent se détacher de leurs tiges, elles se distinguent bien des bouquets de la seconde  série, même si une petite constellation explosive de pétales blancs semble apparaître, dans le coin supérieur gauche du pot.

    Et pourtant... Les dates ne collent pas. En effet, au verso du tableau, l'artiste a inscrit les repères suivant, sous sa signature : 22 et 23 juillet 2000 (peut-être le 26 aussi), puis 1er et 4 août 2000, avant de passer aux 4 et 5 août 2001. Non seulement ces dates sont à mettre en rapport avec celles des "bouquets éclatés", mais l'achèvement de cette toile est très tardif, même au regard de cette deuxième série. Erreur de date ? Reprise tardive (un an après son commencement) de l'œuvre ? Retour de l'artiste vers sa première série ? Les questions demeurent...

    O. D.