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2000 - Page 3

  • L'œuvre de la semaine (220) : paysage au ciel jaune

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    N° d'inv. 106. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un ciel tourmenté de nuées jaunes; des arbres sur l'horizon; et une terre de sillons où le vert acidulé et le jaune rejoignent le brun... Voici un paysage comme aimait à les peindre Yves Juhel.

    Plusieurs séries peintes sur des toiles de petit format jalonnent le parcours de l'artiste. Celle-ci fait partie d'un petit lot de quatre tableaux au format 16x24 peints le 5 septembre 2000, à l'image du N° 104, qui fait se rencontrer les mêmes tons. Quatre œuvres identifiées, mais non signées, qui font suite à une autre mini-série peinte deux semaines plus tôt (N° 468), dont l'année correspond également au N° 109 (on remarquera ici que les arbres sont placés du même côté de la toile, à gauche...), et auxquelles on pourrait en ajouter d'autres, non datées (comme celle numérotée 184), non signées (comme la série du 5 septembre), et certaines même désentoilées.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (204) : un paysage aride sous un ciel menaçant

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    N° d'inv. 145. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 7 août 2000, alors qu'il travaille essentiellement sur sa grande série des bouquets éclatés, Yves Juhel fait une pause et commence quatre tableaux, quatre paysages, sur des formats identiques, en 46x38. Que se passe-t-il ensuite ? Mystère... Ce qui est certain, c'est que ces quatre toiles, il ne les achève que trois mois plus tard, le 9 novembre 2000. Ce sont du moins les deux seules dates inscrites au dos de ces œuvres, aux côtés de la signature de l'artiste. Un délai étonnant, tout comme la date d'achèvement. Peu de d'œuvres d'Yves Juhel ont en effet réalisées en automne et en hiver.

    Deux d'entre elles ont déjà été présentées sur ce blog, répertoriées sous les numéros 96 et 97. En voici une troisième. Un paysage qui se découpe en trois parties, entre un premier plan jaune aride, un second plan d'un vert lumineux, éblouissant, et un ciel en contraste, orageux, d'un gris vert menaçant. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (202) : sombre bouquet

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    N° d'inv. 16. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouvel exemplaire de la série des bouquets éclatés peinte par Yves Juhel en 2000 (Voir la rétrospective ici). Une série commencée à la mi-avril et qui compte une vingtaine de toiles, pour la plupart de format carré. Les premières ont été essentiellement peintes sur des toiles de 180x180. Puis, à partir de début août, l'artiste a sensiblement réduit le format, en passant au 150x150.

    C'est à cette période que correspond le tableau que nous présentons cette semaine. Si le cœur explosif occupe ici une grande partie de l'espace, il est plus difficile de distinguer les fleurs et pétales épars, d'un brun jaune triste ou d'un noir évoquant plutôt des morceaux de charbon.

    De toute la série, il s'agit de la seule toile signée au recto par l'artiste, dans le coin inférieur droit, avec la mention de l'année 2000. Au verso, outre la signature, deux dates sont inscrites : les 17 et 20 août 2000. Difficile pourtant d'imaginer qu'elle n'a été peinte qu'en deux jours.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (190) : l'ombre d'un bouquet

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    N° d'inv. 17. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets d'Yves Juhel se répartissent en deux séries, peintes pour l'essentiel sur des toiles de grand format : d'une part des compositions en pot, réalisées entre 1998 et 1999; et d'autre part des "bouquets éclatés", peints entre 2000 et 2001 (voir ici) avec, pour certains d'entre eux, un pot ou un vase encore à peine esquissé.

    Celui que nous présentons cette semaine sort toutefois du lot. Par ses dimensions (180x180), par sa composition (avec son pot bien distinct), il semble appartenir à la première série. Le fond est très travaillé, comme pour toutes les œuvres peintes par Yves au tournant du millénaire. Et si les fleurs (ou leurs ombres) paraissent se détacher de leurs tiges, elles se distinguent bien des bouquets de la seconde  série, même si une petite constellation explosive de pétales blancs semble apparaître, dans le coin supérieur gauche du pot.

    Et pourtant... Les dates ne collent pas. En effet, au verso du tableau, l'artiste a inscrit les repères suivant, sous sa signature : 22 et 23 juillet 2000 (peut-être le 26 aussi), puis 1er et 4 août 2000, avant de passer aux 4 et 5 août 2001. Non seulement ces dates sont à mettre en rapport avec celles des "bouquets éclatés", mais l'achèvement de cette toile est très tardif, même au regard de cette deuxième série. Erreur de date ? Reprise tardive (un an après son commencement) de l'œuvre ? Retour de l'artiste vers sa première série ? Les questions demeurent...

    O. D.

  • Son œuvre dans les collections privées (20) : soirée caniculaire

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    N° d'inv. 184. Collection privée. Photo : Pierre Juhel

     

    Cette petite huile sur toile (16x24) a été achetée par un particulier auprès de la Galerie de Bretagne, à Quimper (29), à la fin de l'année 2017. Elle fait partie d'une petite série de trois tableaux encadrés qui furent exposés à  Plomelin (29), en 2013.

    Entre 1996 et 2001, Yves Juhel a peint plusieurs vagues de paysages de petite dimension. Si celle-ci ne présente ni signature, ni date apparente, sa réalisation peut être estimée à septembre 2000. A cette époque, l'artiste a en effet ainsi peint quelques petits tableaux, dans les tons jaunes, à l'image de celui portant le N° 104, et daté du 5 septembre. Autre indice, Yves Juhel a lui-même photographié cette toile, qui apparait sur une diapositive datant du 10 septembre de cette même année.

    Ici, le sol et la végétation semblent brûler et souffrir de la canicule. Déjà pourtant, l'horizon parait s'assombrir et le ciel se roser, comme un soir d'été torride. 

    L'œuvre a été encadrée (cadre peint en gris, de 19,5x27,5) par l'artiste et le fond, en contreplaqué, masque de possibles indications et signature. 

    O. D.

     

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