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Bouquets - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (285) : coquelicots éclatés

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    N° d'inv. 20. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Trente-trois... C'est le nombre d'œuvres que compte la série des "bouquets éclatés", peinte par Yves Juhel du printemps 2000 au printemps 2001. Un magma explosif, parfois quelques tiges (absentes ici), et des fleurs comme des papillons, le tout peint à l'huile, sur des toiles de grand format... Telles sont les grandes lignes de cette série majeure dans le parcours de l'artiste.

    Dans celle-ci, une multitude de nuances d'orange se mêlent et s'entrechoquent, d'un cœur vif aux marges tendres. Le centre laisse percer des points jaunes, pépites de matière semblant s'échapper du tableau. Tout comme ces cinq fleurs de coquelicot d'un rouge profond, contrastant fortement avec le fond. 

    Cette toile pourrait avoir été produite en cinq temps, dates inscrites au verso : les 6, 9, 10, 12 et 14 août 2000.  Comme la plupart des œuvres de cette série peintes à ce moment, ses dimensions (150x150) sont un peu plus modestes que celles du printemps (souvent en 180x180).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (276) : bouquet flou, pot décentré

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    N° d'inv. 840. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Si la chronologie de la série des bouquets en pot peints par Yves Juhel reste floue, 1999 est bien l'année principale à laquelle elle peut être rattachée. Cette œuvre porte ainsi, au verso, deux dates : décembre 1998 et janvier 1999. Au recto, seule l'année 1999 apparaît, au côté de la signature de l'artiste, dans le coin supérieur droit.

    Cette huile porte les caractéristiques de cette série. Le pot est de forme géométrique et contraste avec l'agencement des fleurs, éparses et sans doute fanées. Cette nature morte baigne dans un flou qui imprègne l'ensemble de cette collection.

    Mais elle s'en détache aussi, par certains aspects. D'une part, le pot n'est pas au centre du tableau, mais décalé sur la gauche, permettant au bouquet de s'épancher à sa droite, sur la plus grande partie du support. Et puis la technique utilisée est rare, dans l'œuvre d'Yves. Ce bouquet a en effet été peint sur papier, marouflé sur toile. A notre connaissance, seule une autre œuvre présente cette particularité : elle aussi est au format carré de 100x100; elle aussi est datée de décembre 1998 et janvier 1999; elle aussi met en scène un pot, décalé sur la gauche. Quant à son contenu, il est à la frontière entre la série des bouquets et celle des fruits.

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    C'est le N° 828. Assurément, nous sommes là en présence de deux toiles sœurs, peintes ensemble, dans un même élan, dans un même esprit.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (265) : la plante bien taillée

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    N° d'inv. 337. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un pot, un feuillage, une plante bien taillée, mais pas de tiges, juste des feuilles semblant voler, unies les unes aux autres par un champ magnétique... Nous sommes ici au tournant des années 1998 et 1999, en hiver, comme indiqué au dos de cette toile, à côté de la signature de l'artiste. La période est faste, pour Yves Juhel. Il déploie alors une belle série monumentale, des bouquets et plantes bien rangés dans leurs vases et leurs pots. Le plus souvent dans de grands formats.

    Ici, la toile est haute de 195 cm et large de 130 cm. On y retrouve cette géométrie symétrique et rigoureuse qu'il développe dans toute la série, cette ambiance floue et vaporeuse qui enveloppe alors son œuvre, son sens du fond très travaillé, son jeu de la transparence et de la densité. Au recto, il apporte sa touche finale : "Yves Juhel 1999". En bas à droite, la toile, vraisemblablement victime d'un incident, à été recousue, verticalement, sans doute par le peintre lui-même.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (249) : sept fleurs de sang

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    N° d'inv. 13. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Difficile de faire plus éclaté que ce boulet peint par Yves Juhel en 2000. Ce tableau appartient à une série majeure peinte par l'artiste, durant les deux premières années du millénaire. Série dans laquelle, à partir d'un fond très travaillé et d'un noyau magmatique, il fait exploser des gerbes de fleurs, essaimant pétales et tiges sur la toile. Les œuvres sont ici pleines de matière, en trois dimension, et le plus souvent peintes sur de grands châssis de forme carrée.

    Sur cette toile, peinte en 150x150, le fond, d'un ton pastel saumoné, contraste peu avec le noyau jaune. Ce qui fait d'autant plus jaillir les sept fleurs de sang coagulé, sombres, l'une d'entre elle sortant même quasiment du tableau, dans sa partie supérieure. Au cœur du magma, elles semblent avoir laissé la trace colorée, orangée, du bouquet initial.

    Six dates figurent au dos de la toile, concentrées au mois d'août 2000 : les 8, 9, 12, 14, 15 et 27. Un tableau qui, hélas, ne présente aucune signature apparente de l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (236) : le plus petit des bouquets

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    N° d'inv. 51. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette toile d'Yves Juhel n'est ni datée, ni signée. Pourtant, nul doute qu'elle est bien de lui. Elle s'inscrit en effet pleinement dans la série des bouquets en pots, que l'on peut retrouver en cliquant ici

    On y retrouve tous les éléments qui composent cette série : le support de la table ou du sol, le vase, et ces fleurs émergeant à peine dans le flou. Pas de doute donc : même sans date, cette toile a été peinte, comme les autres, en 1999.

    Une particularité toutefois : sa taille, de 33x24. Alors que tous les autres tableaux de la série ont été peints en moyen, voire en grand format, celui-ci est le plus petit. Pourrait-il s'agir d'une étude qui aurait lancé la collection sur une plus vaste échelle ? D'un essai, qui pourrait expliquer l'absence de signature ? Impossible à dire...

    O. D.