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2000 - Page 3

  • L'œuvre de la semaine (243) : l'orage menace

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    N° d'inv. 186. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre 1996 et 2001, Yves Juhel a peint de très nombreuses toiles représentant, en petit format, des paysages. Une vaste série composée de sous-séries, à l'image de ces paysages jaunes peints à la fin de l'été 2000.

    Celui que nous présentons cette semaine n'est pas daté. Seule la signature de l'artiste apparaît sur le cadre, au dos. Peut-être la date figure-t-elle au verso de la toile, mais elle n'est pas accessible, étant fixée sur un fond en contreplaqué. Il n'empêche : il ne fait aucun doute que cette huile date de septembre 2000, à l'image de celles qui ont été inventoriées sous les N° 104 et 106, et que l'on peut retrouver dans la rétrospective, ici. Elle ne saurait en tout cas être postérieure, puisqu'elle apparaît sur une photo prise par Yves lui-même, diapositive datant du 9 septembre 2000.

    Celle-ci fait ainsi partie d'une série de trois, qui ont été encadrées. Les dimensions sont classiques (24x16), passant en 27,5x19,5 avec le cadre. A noter que ces trois huiles ont été exposées en Bretagne entre 2013 et 2015, et que l'une d'elle (N° d'inv. 184) a été vendue à un collectionneur.

    Les paysages peints dans cette série par Yves Juhel sont estivaux, faisant penser à de vastes champs de blé baignés par le soleil. C'est une nouvelle fois le cas ici. Pourtant, la lumière qui se dégage du champ contraste fortement avec le ciel, particulièrement tourmenté, comme si un orage estival s'annonçait.

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (226) : des fleurs dans un nuage bleuté

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    N° d'inv. 340. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    La série des bouquets éclatés d'Yves Juhel commence en avril 2000. Beaucoup de ces œuvres sont peintes en août de cette même année. Puis il y revient de temps en temps, non sans peindre quelques petits paysages en septembre, d'autres en moyen format en novembre, avant de passer à la gouache et au fusain, sur ses cyclopes, en janvier 2001. Ses derniers grands bouquets, souvent commencés quelques mois plus tôt, l'artiste les achève en mars et avril 2001. Un rythme qui est le signe d'une grande liberté de travail, Yves Juhel disposant à cette époque de suffisamment d'espace pour commencer des œuvres de grand format, les garder à portée de regard et de main, et y revenir à de multiples reprises. 

    Le tableau présenté cette semaine s'inscrit totalement dans cette série, dans cette période, et dans cet état d'esprit. Au dos de la toile figurent pas moins d'une douzaine de dates : 6, 10, 11, 15, 19 et 20 août 2000; 4 et 7 octobre 2000; 12 novembre 2000; et enfin 3, 4 et 6 mars 2001. Soit sept mois au total entre la première et la dernière intervention mentionnées par l'artiste. Avec, comme à l'accoutumée, un travail d'une grande finesse réalisée sur le fond, et des apports progressifs superposant les couches et donnant tout son relief à l'œuvre.

    On est bien encore ici dans la série des bouquets éclatés, même si les fleurs sont peu nombreuses et très dispersées dans une sorte de nuage d'un bleu ciel très pâle. Le pot est posé sur le rebord d'un meuble. Deux éléments dont la géométrie tranche avec la nébuleuse qui l'entoure, comme une fumée s'échappant d'un chaudron bouillonnant. 

    Cette huile sur toile, de forme carrée comme la plupart des autres de la série, a été peinte au format 150x150.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (220) : paysage au ciel jaune

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    N° d'inv. 106. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un ciel tourmenté de nuées jaunes; des arbres sur l'horizon; et une terre de sillons où le vert acidulé et le jaune rejoignent le brun... Voici un paysage comme aimait à les peindre Yves Juhel.

    Plusieurs séries peintes sur des toiles de petit format jalonnent le parcours de l'artiste. Celle-ci fait partie d'un petit lot de quatre tableaux au format 16x24 peints le 5 septembre 2000, à l'image du N° 104, qui fait se rencontrer les mêmes tons. Quatre œuvres identifiées, mais non signées, qui font suite à une autre mini-série peinte deux semaines plus tôt (N° 468), dont l'année correspond également au N° 109 (on remarquera ici que les arbres sont placés du même côté de la toile, à gauche...), et auxquelles on pourrait en ajouter d'autres, non datées (comme celle numérotée 184), non signées (comme la série du 5 septembre), et certaines même désentoilées.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (204) : un paysage aride sous un ciel menaçant

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    N° d'inv. 145. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 7 août 2000, alors qu'il travaille essentiellement sur sa grande série des bouquets éclatés, Yves Juhel fait une pause et commence quatre tableaux, quatre paysages, sur des formats identiques, en 46x38. Que se passe-t-il ensuite ? Mystère... Ce qui est certain, c'est que ces quatre toiles, il ne les achève que trois mois plus tard, le 9 novembre 2000. Ce sont du moins les deux seules dates inscrites au dos de ces œuvres, aux côtés de la signature de l'artiste. Un délai étonnant, tout comme la date d'achèvement. Peu de d'œuvres d'Yves Juhel ont en effet réalisées en automne et en hiver.

    Deux d'entre elles ont déjà été présentées sur ce blog, répertoriées sous les numéros 96 et 97. En voici une troisième. Un paysage qui se découpe en trois parties, entre un premier plan jaune aride, un second plan d'un vert lumineux, éblouissant, et un ciel en contraste, orageux, d'un gris vert menaçant. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (202) : sombre bouquet

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    N° d'inv. 16. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouvel exemplaire de la série des bouquets éclatés peinte par Yves Juhel en 2000 (Voir la rétrospective ici). Une série commencée à la mi-avril et qui compte une vingtaine de toiles, pour la plupart de format carré. Les premières ont été essentiellement peintes sur des toiles de 180x180. Puis, à partir de début août, l'artiste a sensiblement réduit le format, en passant au 150x150.

    C'est à cette période que correspond le tableau que nous présentons cette semaine. Si le cœur explosif occupe ici une grande partie de l'espace, il est plus difficile de distinguer les fleurs et pétales épars, d'un brun jaune triste ou d'un noir évoquant plutôt des morceaux de charbon.

    De toute la série, il s'agit de la seule toile signée au recto par l'artiste, dans le coin inférieur droit, avec la mention de l'année 2000. Au verso, outre la signature, deux dates sont inscrites : les 17 et 20 août 2000. Difficile pourtant d'imaginer qu'elle n'a été peinte qu'en deux jours.

    O. D.