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  • Une page bretonne se tourne

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    Exposés au manoir de Kerdévot, à Ergué-Gabéric (29) depuis 2013, les quatre derniers tableaux d'Yves Juhel encore visibles du public en Bretagne s'apprêtent à rejoindre la région parisienne, où est stocké l'ensemble de l'œuvre de l'artiste. Jeudi prochain, en effet, ces tableaux, de la série des "bouquets éclatés", seront décrochés et feront le voyage retour. 

    Ce week-end est donc la dernière occasion pour celles et ceux qui résident dans le Finistère ou y passent leurs vacances d'apprécier ces quatre œuvres dans toutes leurs dimensions. L'occasion aussi d'une très belle balade dans la campagne gabéricoise, et de découvrir ce domaine proposant chambres d'hôte et gîte, à deux pas de la chapelle Notre-Dame de Kerdévot, petit bijou du patrimoine. N'hésitez pas à passer le porche du domaine et à sonner à la cloche d'entrée : Véronique et Marjolaine, les propriétaires des lieux, se feront une joie de vous faire découvrir ces tableaux.

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    Avec ce prochain retour à Paris, c'est une page bretonne qui se tourne, pour l'œuvre d'Yves Juhel. Une aventure au bout du monde qui avait commencé il y a trois ans, avec l'exposition organisée au domaine de Kerbernez, à Plomelin (29). Une seconde exposition, collective, avait suivi, en juillet 2013 à Lesneven, avant que les œuvres ne soient réparties dans deux lieux distincts, la Galerie de Bretagne, à Quimper, et le manoir de Kerdévot. Cet épisode breton de trois années aura permis à l'œuvre d'Yves Juhel de découvrir un nouveau public et de prendre un nouvel élan, avec en guise de cerise sur le gâteau la vente du fameux Grand cerf, il y a quelques semaines. Il nous aura permis, aussi, de faire de belles rencontres et de nouer de solides amitiés.

    Maintenant, d'autres aventures attendent cette œuvre. Les projets ne manquent pas. Et qui sait si d'autres escapades en Bretagne ne seront pas programmées, dans les années qui viennent...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (73)

     

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                               N° d'inv. 575. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre de la semaine est une nouvelle fois tirée du bestiaire d'Yves Juhel. Difficile d'y échapper, tant cette série est vaste et diverse... Et une fois encore, il s'agit d'une œuvre peinte durant l'été 2001, deux ans avant la mort de l'artiste.

    Ce tigre a été peint à la gouache, sur papier, au format Raisin (65x50). Le mois d'août 2001 est associé à la signature, en bas à gauche. Mais une autre date plus précise apparaît, étonnamment inscrite à l'envers, dans l'oreille de l'animal, en haut à gauche : le 14 8 01.

    Si l'on sait déjà qu'Yves Juhel a peint toutes sortes d'animaux, domestiques et sauvages, familiers ou exotiques, ce titre fait fortement écho à un autre félin (n° 37), déjà présenté sur ce blog. 

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    Même attitude de l'animal, mêmes nuances de couleurs, et seule une semaine sépare ces deux œuvres. La gouache, antérieure, n'aurait-elle été qu'une étude avant de passer à l'huile ? J'en doute, tant Yves a produit à la gouache, l'abordant comme une technique d'expression à part entière. Qui plus est, toutes ses gouaches ne se sont pas déclinées par la suite à l'huile, loin de là. Il s'agit par conséquent de deux œuvres bien distinctes, déclinaisons d'un même thème à travers deux techniques différentes.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (72) : la pluie

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                                           N° d'inv. 487. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les œuvres de jeunesse qui ont échappé à la destruction par l'artiste lui-même, une petite dizaine de réalisations à la gouache et à l'encre sont conservées dans une pochette. Elles ont été peintes sur papier, dans la seconde moitié du mois de novembre 1993. Yves Juhel vit et travaille alors au domicile familial, à Bondy.

    Cette petite œuvre (29,5x26) a ainsi été peinte le 24 novembre 1993. Cette date a été inscrite par l'artiste au recto, avec sa signature et un titre : "La pluie". Un pluie dense, drue, opaque, pluie de pétrole ou de goudron qui masque un sujet qu'il n'est pas utile d'essayer d'identifier. On pourrait imaginer une pluie de banlieue triste et sombre, collante et polluée, en ce 24 novembre 1993. Il n'en fut rien : les chroniques météo de l'époque rapportent plutôt un froid glacial, ce jour-là. La pluie n'est pas derrière la fenêtre de l'artiste, elle est ailleurs...

    O. D.

  • Le Grand cerf a trouvé sa demeure

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                                                      N° d'inv. 179. Collection privée. Photo O. D.

     

    C'est une des grandes nouvelles de ce printemps : le Grand cerf, pièce maîtresse de l'œuvre d'Yves Juhel, a trouvé sa demeure, et vient d'être acheté par un particulier.

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    Cette grande huile sur toile (200x200) avait été peinte en 2001, alors qu'Yves pouvait bénéficier de grands espaces, lorsqu'il peignait à l'Artsenal, dans les ateliers collectifs d'Issy-les-Moulineaux (92). Sur le cliché ci-contre, pris par son ami le photographe Jean-Claude Rousseau, on voit d'ailleurs l'artiste posant devant cette œuvre spectaculaire, dans son atelier. Deux dates figurent au dos de la toile : les 11 août et 15 septembre 2001. On est alors en pleine période animalière, et des dizaines d'œuvres sur ce thème vont naître sous les pinceaux de l'artiste, en quelques mois. Quant à la signature, elle n'apparaît qu'au verso, grattée dans la peinture, ce qui est assez exceptionnel chez Yves.

    La qualité de cette œuvre, son fond très travaillé, la majesté de l'animal, sortant d'une brume neigeuse, sa dimension (le plus grand tableau jamais peint par Yves Juhel) font qu'elle a été très vite remarquée. Et cette photo de l'artiste posant devant elle montre aussi l'intérêt qu'y portait l'artiste.

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    Quelques années après la mort d'Yves et dix ans après sa création, cette toile figuraient, à l'été 2011, en bonne place au 18e festival international de l'art animalier en Sologne, à Pierrefitte-sur-Sauldre (41), comme en témoigne la photo ci-contre que j'avais alors prise sur place. Au point que certains collectionneurs avaient manifesté un grand intérêt pour elle, sans que cela n'aboutisse. Puis, de mars à juin 2013, lors de la grande exposition que nous avions organisé au domaine de Kerbernez, à Plomelin (29), ce Grand cerf n'avait pas manqué de marquer les esprits.  "De cette faune émergent quelques béliers, mais surtout un grand et majestueux cerf, au regard placide et fier, animal mythologique qui ressemble un peu à un gardien des clefs de l'œuvre d'Yves Juhel", avait alors écrit mon confrère Thierry Charpentier, dans Le Télégramme.

    Après cet événement, cette toile était partie à Lesneven (29), à la chapelle Saint-Joseph, pour une autre exposition, collective celle-là. Puis elle était revenue dans le Sud-Finistère, à Ergué-Gabéric, au manoir de Kerdévot, où elle était exposée depuis lors. Marjolaine Rousset, qui tient le domaine avec sa sœur Véronique, avait d'ailleurs écrit un petit texte, pour ce blog, que l'on peut retrouver ici.

    Dorénavant propriété d'un particulier, le Grand cerf poursuit sa veille attentive, dans un cadre qui lui va à merveille...

    Olivier Desveaux

     

     

     

  • L'œuvre de la semaine (71)

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                                                N° d'inv. 181. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Dans ce tableau appartenant à la vaste série des "bouquets éclatés", Yves Juhel décline la couleur jaune dans bien des nuances.

    Comme dans beaucoup d'autres, d'une tache, ici excentrée et lumineuse, jaillit une poignée de boutons et de pétales, dans une explosion de couleurs. Quelques tiges vertes apparaissent également, à peine distinctes dans la lumière éblouissante émanant du cœur de la toile.

    Peinte à l'huile et en grand format (180x180), cette œuvre n'est hélas pas signée, ni au recto, ni au verso. En revanche, cinq dates sont inscrites sur la toile, au dos : les 20, 25, 28, et 31 juillet 2000, ainsi que le 1er août de cette même année. 

    Cette toile figurait en très bonne place dans l'exposition présentée de mars à juin 2013 au domaine de Kerbernez, à Plomelin (29). Elle est ensuite longtemps restée dans la Galerie de Bretagne, à Quimper. 

    Il s'agit là de la 9e toile de cette série que nous présentons sur ce blog, après les œuvres inventoriées sous les numéros suivants : 12, 175, 176, 177, 178, 183, 549 et 551

    O. D.