Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bouquet - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (265) : la plante bien taillée

    Vignette 337.jpg

    N° d'inv. 337. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un pot, un feuillage, une plante bien taillée, mais pas de tiges, juste des feuilles semblant voler, unies les unes aux autres par un champ magnétique... Nous sommes ici au tournant des années 1998 et 1999, en hiver, comme indiqué au dos de cette toile, à côté de la signature de l'artiste. La période est faste, pour Yves Juhel. Il déploie alors une belle série monumentale, des bouquets et plantes bien rangés dans leurs vases et leurs pots. Le plus souvent dans de grands formats.

    Ici, la toile est haute de 195 cm et large de 130 cm. On y retrouve cette géométrie symétrique et rigoureuse qu'il développe dans toute la série, cette ambiance floue et vaporeuse qui enveloppe alors son œuvre, son sens du fond très travaillé, son jeu de la transparence et de la densité. Au recto, il apporte sa touche finale : "Yves Juhel 1999". En bas à droite, la toile, vraisemblablement victime d'un incident, à été recousue, verticalement, sans doute par le peintre lui-même.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (218) : un bouquet dans la brume

    Vignette 5.jpg

    N° d'inv. 5. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'une des œuvres les plus imposantes peintes par Yves Juhel. Dans sa courte carrière en effet, la toile la plus volumineuse peinte par l'artiste reste Le Grand cerf (N° 179), en 200x200. Derrière, on compte huit tableaux au format 200x170, dont celui-ci. 

    Cette toile datée, au verso, de 1999, appartient à la première série des bouquets (voir la rétrospective ici). Une série dans laquelle les fleurs sont en pot, ou en vase, et le plus souvent voilées par une sorte de brume. Et c'est bien le cas, ici. Du sol (ou de la table), du vase et des fleurs, on ne distingue que les silhouettes d'un rose-violet, se découpant difficilement dans un brouillard jaunâtre. L'artiste joue ici avec les transparences, les flous et les dégradés, se plaisant à imposer une ambiance empreinte de mystère, d'étrangeté...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (202) : sombre bouquet

    Yves Juhel 16-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 16. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouvel exemplaire de la série des bouquets éclatés peinte par Yves Juhel en 2000 (Voir la rétrospective ici). Une série commencée à la mi-avril et qui compte une vingtaine de toiles, pour la plupart de format carré. Les premières ont été essentiellement peintes sur des toiles de 180x180. Puis, à partir de début août, l'artiste a sensiblement réduit le format, en passant au 150x150.

    C'est à cette période que correspond le tableau que nous présentons cette semaine. Si le cœur explosif occupe ici une grande partie de l'espace, il est plus difficile de distinguer les fleurs et pétales épars, d'un brun jaune triste ou d'un noir évoquant plutôt des morceaux de charbon.

    De toute la série, il s'agit de la seule toile signée au recto par l'artiste, dans le coin inférieur droit, avec la mention de l'année 2000. Au verso, outre la signature, deux dates sont inscrites : les 17 et 20 août 2000. Difficile pourtant d'imaginer qu'elle n'a été peinte qu'en deux jours.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (190) : l'ombre d'un bouquet

    Vignette 17.jpg

    N° d'inv. 17. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets d'Yves Juhel se répartissent en deux séries, peintes pour l'essentiel sur des toiles de grand format : d'une part des compositions en pot, réalisées entre 1998 et 1999; et d'autre part des "bouquets éclatés", peints entre 2000 et 2001 (voir ici) avec, pour certains d'entre eux, un pot ou un vase encore à peine esquissé.

    Celui que nous présentons cette semaine sort toutefois du lot. Par ses dimensions (180x180), par sa composition (avec son pot bien distinct), il semble appartenir à la première série. Le fond est très travaillé, comme pour toutes les œuvres peintes par Yves au tournant du millénaire. Et si les fleurs (ou leurs ombres) paraissent se détacher de leurs tiges, elles se distinguent bien des bouquets de la seconde  série, même si une petite constellation explosive de pétales blancs semble apparaître, dans le coin supérieur gauche du pot.

    Et pourtant... Les dates ne collent pas. En effet, au verso du tableau, l'artiste a inscrit les repères suivant, sous sa signature : 22 et 23 juillet 2000 (peut-être le 26 aussi), puis 1er et 4 août 2000, avant de passer aux 4 et 5 août 2001. Non seulement ces dates sont à mettre en rapport avec celles des "bouquets éclatés", mais l'achèvement de cette toile est très tardif, même au regard de cette deuxième série. Erreur de date ? Reprise tardive (un an après son commencement) de l'œuvre ? Retour de l'artiste vers sa première série ? Les questions demeurent...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (163) : bouquet éclaté et contrasté

    Yves Juhel 71-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 71. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    13 avril 2000-2 avril 2001 : dans la vie d'Yves Juhel, une année quasiment exclusivement consacrée à sa grande série des "bouquets éclatés". Au total, pas moins de 33 œuvres vont naître durant ces douze mois. Des toiles de grand format pour l'essentiel, avec pour traits communs un fond très travaillé, un noyau explosif (un vase ou un pot, dans les premiers tableaux), et quelques tiges et fleurs éparses.

    Ce tableau de 180x180 fait exploser quelques tiges à peine visibles et fleurs rouges (comme souvent), sur un fond jaune pâle, à partir d'un magma sombre, sorte de trou noir sans fond. Il ne s'agit peut-être pas du plus percutant des tableaux de cette série, mais c'est sans conteste l'un des plus contrastés.

    Au verso, avec la signature de l'artiste, seules deux dates sont inscrites (ce qui est peu, au regard des autres œuvres de la collection) : les 22 et 24 juillet 2000. Non pas qu'Yves Juhel l'ait peinte en seulement deux jours. Mais sans doute n'a-t-il indiqué là que les dates les plus significatives, ou a-t-il tout simplement oublié de noter quelques-unes des étapes de réalisation de ce tableau.

    O. D.